Un contrôle visuel s’impose
Il est vraiment conseillé de ne pas négliger l’entretien du réservoir car, si rien n’est fait, il risque de se déposer au fond une sorte de boue qui sera remuée à chaque mouvement du bateau. Une fois aspirée dans le circuit de carburant, elle colmatera les pompes à injection. Voilà pourquoi il est nécessaire, en plus de l’hivernage annuel, d’effectuer une vidange complète du réservoir tous les dix ans. Le contrôle visuel servira dans la foulée à vérifier qu’aucune fuite n’est présente au niveau des soudures (qu’il soit en inox, aluminium ou polyuréthane de haute densité), mais aussi des périphériques (évents, jauge, platine, etc.). Du côté des réservoirs à eau, l’entretien est plus simple et surtout sans conséquence pour la mécanique. Il est conseillé de les vider complètement et de les nettoyer (si l’accès est possible). La vidange est recommandée, ne serait-ce que pour éviter que l’eau ne croupisse, mais aussi pour éviter que le gel ne déforme (ou ne brise) le réservoir – un détail dont il faut tenir compte si vous hivernez à l’extérieur. Si vous préférez malgré tout laisser vos réservoirs d’eau pleins, l’utilisation de produits (conditionnés en pastilles ou en flacons) permet de désinfecter et de conserver le temps d’un hiver l’eau douce. Enfin, désormais présents sur les bateaux les plus modernes (normes obligent), les cuves à eaux noires doivent être elles aussi vidangées. Une fois cette opération faite, le plus simple est d’utiliser un détergent (presque tous les fabricants de produits d’entretien en possèdent à leur catalogue) qui nettoiera les WC, les tuyaux d’évacuation et le réservoir en lui-même. Le but étant d’éviter les mauvaises odeurs, dues à la formation d’eau stagnante.