Ligne d’arbre contre pods
En 2005 Volvo Penta lance un concurrent frontal de la sempiternelle ligne d’arbre : l’IPS. Peu après, Cummins Mercruiser Diesel arrive avec son système Zeus. Ces pods capables de digérer plus de puissance qu’une embase Z-drive pourront être montés sur des unités habituellement équipées de lignes d’arbre. Les bénéfices sont immédiatement perceptibles, avec un rayon de braquage beaucoup plus serré, une manoeuvrabilité accrue et une hélice travaillant dans un axe parallèle à la coque là où la ligne d’arbre accuse 7 à 12 degrés d’inclinaison. Avec les systèmes IPS et Zeus, il devient donc possible d’atteindre les mêmes performances avec moins de puissance.
Le joystick explique le succès des pods
Cerise sur le gâteau, le joystick de manoeuvre, qui n’était au début qu’un accessoire, va devenir la raison même du succès des pods. Seul bémol : le système est plus coûteux que la ligne d’arbre, même si Volvo et Mercury argumentent que, avec les pods, l’installation d’un propulseur d’étrave devient superflue. Dix ans après leur lancement, le bilan commercial des pods est très positif, puisqu’il s’en est vendu des milliers. Mais la ligne d’arbre continue à avoir ses inconditionnels, comme avec Jeanneau et sa gamme Velasco, ou encore sur les Antarès 8, 30, 32, 36 et 42 de Bénéteau. La simplicité, la fiabilité et le prix modéré de la ligne d’arbre continuent à faire des émules, mais aussi la position centrale du moteur qui évite d’avoir trop de poids sur l’arrière.