Hydrojet contre hélices de surface
On oppose souvent ces deux modes de propulsion dans la mesure où ils permettent tous les deux une navigation dans des eaux (relativement) peu profondes comme dans les Keys de Floride, par exemple. Ils sont également adaptés à la haute vitesse ainsi qu’aux très fortes puissances, contrairement à une embase Z-drive. Le principe de l’hydrojet consiste à aspirer l’eau sous la coque à travers une grille par l’action d’une turbine qui l’évacue avec force par une tuyère orientable, ce qui fait avancer le bateau par réaction. L’hélice de surface est assez comparable à la ligne d’arbre, sauf que l’arbre est souvent articulé et orientable et l’hélice travaille dans l’alignement de la coque (une ligne d’arbre classique a une inclinaison de 7 à 12 degrés par rapport au fond de coque). Mais, surtout, l’hélice de surface n’est que semi-immergée, ce qui lui permet de tourner plus rapidement grâce à la ventilation, mais aussi de générer moins de traînée et de limiter le problème d’érosion par cavitation.
La plus effifficace de toutes les transmissions ?
L’hélice étant derrière le tableau arrière (et pas surmontée d’une plaque antiventilation), il n’y a pas vraiment de restriction dans le diamètre. Que l’on parle d’hydrojet ou d’hélice de surface, la traînée très faible et la capacité de fonctionner en eaux peu profondes sont des atouts clefs. Le jet a l’avantage sur le plan de la sécurité : aucune hélice apparente ne risque de blesser un baigneur. Mais l’hélice de surface a un meilleur rendement, et c’est sans doute la plus efficace des transmissions.