Le bateau en quelques mots
L’Asso 58 est un semi-rigide italien de 5,85 mètres de long et 2,50 mètres de large. Il date de 2010 et est motorisé par un Suzuki DF 140 quatre temps. Il est équipé d’un réservoir d’essence de 120 litres qui nous autorise douze heures d’autonomie (à raison d’une consommation de 10 l/h en moyenne au régime de 3 100 tr/mn pour une vitesse de 16 noeuds) et d’un réservoir d’eau de 40 litres. Il possède des coffres étanches en grand nombre aptes à stocker énormément de matériel en plus des coussins, tables et planches diverses. Son étrave assez haute permet de bien fendre les vagues courtes rencontrées en Méditerranée. C’est un bateau que je considère parmi les meilleurs de sa catégorie dans cette dimension proche de 6 mètres, tant pour ses qualités de navigation que pour son agencement. Orienté farniente et vie à bord, il va bien nous servir durant ces douze jours. Nous l’avons équipé d’une toile de camping qui recouvre totalement le pont en s’appuyant sur l’arceau en inox arrière. Avant le périple sur la Saône, nous avons déjà navigué en Italie (Cinq Terres), en Corse, de Marseille à Cannes, autour de l’étang de Thau (Sète) et d’Agde, ainsi que sur le lac de SerrePonçon dans les Hautes-Alpes, mais nous n’étions jamais partis plus de trois jours en bivouac maritime. Naviguer sur une rivière est cependant beaucoup plus facile qu’en mer, où la météo et le vent peuvent changer rapidement et rendre certaines navigations délicates, voire dangereuses. Néanmoins, il existe quelques dangers spécifiques à la rivière.