La nouvelle VHF ICOM M25 au banc d’essai
Nouvelle proposition d’Icom en matière de VHF portable, l’IC-M25 rassemble toutes les fonctions d’une VHF de dernière génération, dans un boîtier flottant ultraléger.
Deux cent vingt grammes tout habillé, pas plus ! Ce n’est qu’une fois en main que l’on prend conscience de la grande légèreté de cet appareil, qui pèse 30 grammes de moins que le modèle déjà ultra-compact IC-M23, pour une puissance d’émission équivalente de 5 W. Cette quête de légèreté ne s’est pas faite au détriment de la tenue en main du boîtier, qui reste très confortable grâce au volume, suffisamment important pour assurer une flottabilité positive en cas de chute par-dessus bord, et à la forme ergonomique du boîtier. La qualité de la fabrication reste elle aussi en accord avec les standards des entrées de gamme de la marque, sobre, robuste et bien finie. La réponse au mystère se trouve au dos de l’appareil, qui est désormais vierge de tout capot de batterie, au profit d’un élément li-ion entièrement interne.
La légèreté avant tout
Cette configuration, qui va dans le sens du marché de la mobilité, au même titre que les GPS, ordiphones et autres tablettes, fait certes gagner quelques dizaines de grammes et simplifie la fabrication, mais elle a aussi de sérieux inconvénients pour l’utilisateur. Une fois la batterie à plat, il n’est plus possible de trafiquer, puisque l’on ne peut pas insérer un nouvel élément chargé ni utiliser un boîtier de piles de secours. Dans ce cas, la seule solution consiste à brancher une alimentation extérieure via la prise USB (batterie externe ou cordon allume-cigare). L’étanchéité n’est alors plus assurée, ce qui peut être problématique dans le cas d’un appareil mobile utilisé presque toujours en extérieur et participant à la sécurité de la navigation. Le nombre de cycles de charge/décharge d’une batterie li-ion étant limité de 300 à 500 environ, le remplacement de cet élément s’imposera à court ou à moyen terme selon la fréquence d’utilisation, et il devra faire l’objet d’un retour dans les ateliers du fabricant (un forfait est à l’étude) pour un nouveau test d’étanchéité.