Nouvelles recettes pour la SNSM?
Les problèmes du financement de la SNSM ne sont plus tenables. Pour les résoudre, la députée du Finistère Chantal Guittet a remis un rapport à Matignon, avançant des mesures concrètes. Tout d’abord, il faut que la contribution de l’État passe à 25 % du budget d’exploitation (elle n’est aujourd’hui que de 8 %), soit une contribution de 7,5 millions d’euros par an sur un budget de 30 millions. Pour pérenniser cet effort, une partie des droits de francisation serait attribuée à la SNSM. Une part des revenus engendrés par les permis plaisance pourrait aussi lui être réaffectée. Enfin, une contribution sauvetage pourrait être mise en place. Une taxe additionnelle sur les contrats d’assurance de la plaisance et des loisirs nautiques servirait à financer la sécurité de la pratique de ces activités. En clair, un pourcentage serait pris sur les contrats plaisance. Selon Chantal Guittet, cette assurance devrait devenir obligatoire. Si les bateaux étaient tous assurés, insiste-t-elle, on pourrait envisager des constats à l’amiable, comme cela se fait pour l’automobile. L’élue bretonne propose encore de promouvoir le maintien des aides des collectivités territoriales à la SNSM. Un dernier point concerne le soutien à la SNSM dans sa recherche de mécénats et de dons, en particulier par l’organisation d’une « journée nationale du sauvetage en mer ».