BAYLINER CC7 Multicartes
Après la sortie du CC5 et du CC6, il était logique d’espérer un CC7. Le chantier Bayliner clôt avec succès cette gamme dont le coeur balance entre open ou fishing.
Open ou fishing ? Les deux, mon capitaine ! De l’open, il en a tous les attributs, avec son plan de pont ouvert et sa console centrale. Du fishing, il reprend les codes, avec un volant à plat (réglable), des racks à cannes et une belle plateforme à l’arrière, idéale pour les lancers. D’ailleurs, la ligne générale rappelle celle du Boston Whaler Dauntless 210, avec un franc-bord assez plat mais qui demeure bien défendu. De son homologue américain, il adopte également les sièges arrière qui, en position haute, forment un dossier, tandis qu’en position basse ils disparaissent complètement.
Un leaning-post idéal pour le pilote
Les assises dissimulent des coffres, celui de tribord accueillant la batterie. Le chantier a opté pour un leaning-post, solution la meilleure pour une unité de ce type. Le pilote est bien calé et possède une excellente vue vers l’avant. Le modèle recevait également un T-top rigide (optionnel) qui offre lui aussi des porte-cannes. Le CC7 de notre essai – un prototype – venant juste de sortir de l’usine, il ne comprenait pas certains éléments qui figureront sur les modèles de la série, comme les perçages dans les pavois qui permettront de loger les cannes sur toute leur longueur, ou l’absence de bains de soleil, mais qui seront en option présents sur les bateaux de série à l’avant et à l’arrière. Celui de l’arrière sera fixé sur charnières et se déploiera vers l’extérieur. Sa forme épousera évidemment le profil du hors-bord. Quant à celui de l’avant, il occupera tout l’espace, de l’étrave jusqu’à la console. Sous les assises de la partie avant se dissimulent trois coffres compartimentés. Enfin, dans la pointe, un espace est prévu pour le guindeau, qui fait également partie de la courte liste des options. ■