Les bons usages d’un lubrifiant
• À quelques rares exceptions (huiles graphitées par exemple), les huiles sont miscibles entre elles, et ce quelle que soit la marque. Mais la qualité finale du mélange sera celle du produit le moins performant, un détail qu’il est bon de connaître lorsqu’on procède à une remise à niveau du carter... • En raison de la signature d’un accord commercial, de nombreux motoristes préconisent une marque d’huile précise mais, dès l’expiration de la période de garantie, rien ne vous empêche d’en choisir une autre, à condition, bien sûr, de respecter les critères de performance exigés par le constructeur. • Les prix pratiqués en grande surface sont généralement un peu moins élevés que la moyenne, mais le service est inexistant. Un revendeur spécialisé saura vous conseiller ou vous aider à valider un choix particulier, ce qui peut justifier un tarif un peu plus élevé. • Une huile multigrade dont la plage de viscosité correspond à la zone de navigation sera préférable pour un quatre temps. • Les spécifications du motoriste et les normes des lubrifiants sont beaucoup plus importantes que le chant des sirènes du marketing qui hésite rarement à employer des arguments fantaisistes pour convaincre le consommateur. • Contrôlez régulièrement le niveau d’huile du moteur et faites l’appoint avant d’atteindre le minimum. Sinon, gare à la casse. • Respectez la périodicité des vidanges préconisée par le constructeur, sans dépasser outrageusement le nombre d’heures indiqué. • Évitez les économies de bout de chandelle en ne descendant pas en dessous d’une qualité minimale, soit B3 en diesel et A3 en essence. • Lors de l’hivernage, évitez de laisser stagner une huile usagée dans le carter moteur pendant une longue période. Pratiquez plutôt une vidange complète, moteur chaud, dès la fin de saison et contrôlez le niveau à la remise en route. • De nombreux ports mettent des bacs de récupération des huiles usagées à la disposition des plaisanciers. Utilisez-les !