La réponse de la rédaction…
J’ai lu avec attention dans votre dernier numéro l’essai du Bayliner E7 équipé d’un Mercury EFI 150. Vous indiquez dans l’article au niveau de la fiche technique une puissance fiscale de 21,4 CV. Il est par ailleurs indiqué la même donnée dans votre comparatif de moteurs de 150 chevaux (août 2012). Je suis particulièrement attentif à ce détail, car je suis sur le point d’acheter mon premier bateau. Cependant, après avoir effectué ce calcul d’après la formule en vigueur, je n’arrive pas à retrouver cette valeur. D’après les données techniques présentes sur le site Mercury, ce bloc de 4 cylindres affiche un alésage de 102 mm et une course de 92 mm. Ainsi, d’après la fameuse formule [puissance fiscale = (nombre de cylindres) x (alésage au carré) x (course) / 10 000], ce moteur devrait avoir une puissance fiscale de 17,2 CV et non de 21,4 CV comme vous l’indiquez. Dois-je investir dans une calculatrice ou une paire de lunettes plutôt que dans un bateau ? Cher lecteur, inutile de courir chez votre ophtalmologiste, vous avez tout à fait raison. La puissance fiscale du récent Mercury 150 EFI est bien de 17,2 CV et non 21,4 CV. Une erreur s’est glissée dans les tableaux de notre numéro de salon et, depuis, nous continuons d’utiliser à tort cette donnée. Cependant, la formule que vous donnez n’est pas tout à fait exacte, il manque une valeur constante qui est 45. La formule exacte est donc : (45 x N x A2 x C) / 10 000. La lettre N correspond au nombre de cylindres, la lettre A est l’alésage en centimètre qu’il faut élever au carré et la lettre C est la course en centimètre. Néanmoins, cette erreur a peu d’impact dans la mesure où la taxe de francisation ne s’applique qu’à partir de 22 CV.