Moteur Boat Magazine

150 chevaux : la puissance reine

- TEXTE : BERTRAND BEAUJEAN ET ÉDOUARD DESGREZ. PHOTOS: CHRISTIAN MON IER, BORIS RÉ J OU ET LES AUTEURS.

Les « 150 » s’affffronte­nt de nouveau dans ce comparatif sur le canal de Ouistreham, montés sur une coque Ocqueteau Ostrea 600. Un choc entre l’ancienne et la nouvelle génération de moteurs, avec des surprises à la clef !

Il faut remonter à 2012, soit Moteur Boat n° 268, pour retrouver nos derniers essais sur cette puissance. Un certain nombre d’acteurs étaient déjà de la partie (Honda, Suzuki 150 TL, Mercury Optimax, Mercury 150 EFI), tandis que d’autres ont été remplacés. Le 150 Verado, par exemple, n’est plus au catalogue, tout comme l’Evinrude 150 E-Tec G1 ou l’ancienne version du Selva 150 XSR. La sortie récente de la deuxième génération E-Te cet du Suzuki 150 AP nous a cependant décidés à tester une nouvelle fois les 150 chevaux. Ce n’est pas les motoristes qui vont nous contredire, cette puissance est cruciale et parmi les plus demandées sur le marché français puisqu’elle est retrouvée sur les coques rigides et semi-rigides de 6 à 7 mètres et même sur les unités de 8 à 8,50 mètres, en bimotorisa­tion.

Ocqueteau s’est montré providenti­el

Cette fois, ce n’est pas un Zodiac Pro Open 650 qui nous a servi de support. Nous avons troqué le semirigide de 670 kg contre un timonier d’une tonne. En quête d’un bateau au Nautic de Paris, nous nous étions arrêtés sur le stand d’Ocque- teau. Christian Monier, l’ambitieux repreneur du chantier, a tout de suite vu dans ce comparatif l’opportunit­é de mettre sa marque en avant. Deux Ostrea 600 ont donc été expédiés mi-février chez Snip Yachting à Ouistreham. Nous avons réuni toutes les marques, à l’exception de Yamaha qui n’a pas souhaité venir (voir notre encadré). Mais le motoriste était en quelque sorte virtuellem­ent présent au travers du Selva Marine, qui part sur la base du F150 japonais pour développer son 150 XSR.

Les deux temps font de la résistance

En 150 chevaux, il est possible de choisir entre deux temps et quatre temps. En dessous de 15 chevaux et au-dessus de 300, c’est quatre temps pour tout le monde ! Sur nos huit hors-bord testés, trois sont des deux temps, avec injection directe bien entendu. Apparu en 1999, l’Optimax est le doyen de la bande. Il a subi entre-temps quelques améliorati­ons (en 2011 notamment) pour rester conforme aux normes. Le verdict est tombé durant le comparatif : le Pro XS Optimax reste le 150 chevaux qui accélère le plus fort, à une encolure devant un autre deux temps, le tout nouvel E-Tec G2

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