Moteur Boat Magazine

L’AVIS DE L’EXPERT pour le Quicksilve­r 500 Pilothouse

Ce timonier de 2006 reçoit un 50 chevaux Mariner qui totalise 231 heures de fonctionne­ment. Il présente l’avantage d’être une première main, saine d’un point de vue visuel. Il s’avère bien équipé, y compris au niveau de l’électroniq­ue de bord. Sa timoneri

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Deux bateaux de même marque vendus au même prix et dans la même concession ! Ce genre de situation est plutôt rare et nous a suffisamme­nt interpellé­s pour y consacrer notre rubrique occasion. Petite présentati­on des forces en présence : d’un côté, le Quicksilve­r 500 Pilothouse ; de l’autre le Quicksilve­r 470 Cruiser. Ces deux bateaux sont issus de la génération précédente, à l’époque où Quicksilve­r n’avait pas encore fait appel à Carsten Astheimer pour dessiner ses carènes. Elles sont donc, esthétique­ment et architectu­ralement, typiques de leur époque, celle des années 2000. Depuis 2010, les carènes des nouveaux Activ sont moins tulipées et, d’une manière générale, les formes sont moins arrondies, plus anguleuses, en rapport avec la mode actuelle. Au jeu des points communs, il ne faut pas oublier la cabine dont les deux bateaux sont dotés.

Une grande timonerie ou une petite cabine ?

Mais elles diffèrent par leur volume. Celle du Quicksilve­r 500 Pilothouse offre un couchage d’appoint faisant même office de timonerie, tandis que celle du Quicksilve­r 470 Cruiser, plus réduite, sera davantage un rangement pour le matériel du bord qu’un véritable espace à vivre. Mais la cabine du 500 Pilothouse – son fardage excepté – possède un vrai atout par rapport au 470 Cruiser, car elle apporte au pilote plus de confort et, luxe suprême, permet même de se protéger des embruns ou de la pluie. L’avantage revient donc au 500 Pilothouse de ce point de vue. Pour la question de la pêche à bord, les deux unités semblent similaires. Même si le 500 Pilothouse paraît favorisé en raison de sa qualificat­ion première, le 470 Cruiser n’est pas avare en matière d’équipement­s dédiés à la pêche, avec des porte-cannes situés à proximité du tableau arrière ou sur les côtés, la toise à poissons collée à l’intérieur des francs-bords, ou le système de pompe à eau de mer qui s’avère très utile pour rincer le cockpit. L’absence de timonerie pourra même être moins gênante pour les lancers. À moins d’être un féru de pêche (auquel cas aucun des deux modèles ne conviendra, et un fishing sera préféré), les deux unités peuvent être compatible­s avec une pratique halieutiqu­e occasionne­lle ou régulière, mais côtière dans tous les cas. Du côté des équipement­s notables, la remorque vendue avec le Quicksilve­r 470 Cruiser pourra faire pencher la balance en sa faveur. Idem pour les mises à l’eau avec ce bateau, plus simples car il est moins lourd. Le transport routier d’un day-cruiser est également plus simple. L’avantage est donc au 470 Cruiser. Concernant la motorisati­on, d’un point de vue théorique, le match est encore nul pour les deux Mariner. Une analyse d’huile sera évidemment recommandé­e, comme l’expertise, indispensa­ble. Mais les heures de fonctionne­ment des deux Mariner sont relativeme­nt proches : 231 heures pour le 500 Pilothouse contre 115 heures pour le 470 Cruiser, ce qui donne une moyenne

de 20 heures environ pour l’un (500 Pilothouse) et 11 pour l’autre (470 Cruiser). C’est plutôt faible au regard de la moyenne annuelle française. Mais, plus que le nombre d’heures, c’est l’entretien qu’il convient de vérifier. Quant à l’électroniq­ue présente, le 500 Pilothouse propose un ordinateur de bord Smartcraft, un GPS couleur Lowrance Global Map 5300 C et un sondeur Navman.

Une vocation « pêche » indéniable

Le 470 Cruiser possède lui aussi un ordinateur de bord Smartcraft, un GPS-sondeur Raymarine A65 avec sonde au tableau arrière et un GPSsondeur Humminbird Helix7 également avec sonde au tableau arrière. Le 470 Cruiser se montre donc plus complet à ce niveau et confirme également sa vocation « pêche ». Enfin, même si un expert pourra ausculter les deux unités, l’état général se révèle satisfaisa­nt d’un point de vue visuel, que ce soit au niveau des oeuvres vives ou mortes, de la sellerie, etc.

EN CONCLUSION

Voilà un dilemme pas si facile à résoudre… Les deux unités présentées ici possèdent de solides arguments, et font jeu égal pratiqueme­nt partout. Ce sera donc au futur acheteur de faire son choix en fonction de l’esthétique et de l’importance qu’il accorde à la cabine. Le 500 Pilohouse est peut-être moins bien équipé (absence de remorque, électroniq­ue plus réduite, etc.), mais il offre une timonerie en plus de son petit couchage double, ce qui constituer­a un avantage pour ceux qui naviguent toute l’année et dans des conditions parfois mauvaises. Pour les autres, le 470 Cruiser sera tout à fait approprié.

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