• Parker 690 BR
Ce modèle avec bow-rider voit le jour après les versions Sport (console centrale) et Day-Cruiser (avec cabine). Son atout ? Le nombre de places supplémentaires qu’il offre dans la partie avant.
Le chantier polonais a l’habitude de décliner sur ses carènes différents plans de pont. C’était le cas avec les 750 DC et CC ou les trois 660, et c’est au tour de l a gamme 690, véritable coeur de cible avec sa longueur inférieure à 7 mètres. Après le 690 Sport, un open qui réalise le tour de force d’intégrer un couchage double sous la console, et le 690 Day-Cruiser doté d’un avant ponté qui abrite une cabine, la version bow-rider se présente comme une unité tournée vers les sorties à la journée. Son argument principal réside dans son nombre d’assises, ces dernières pouvant accueillir sept personnes au total, en catégorie C. La partie bow-rider, dans sa configuration « bain de soleil », en offre trois. Dans sa configuration « carré », le nombre de personnes passe à quatre, voire cinq avec des enfants. Le seul bémol est qu’aucun emplacement n’est prévu pour l’installation d’une table.
Un cockpit aux différents visages
Plutôt qu’une cabine, la console de bâbord fera office de rangement ou de WC si l’option est sélectionnée. Pièce maîtresse du bord – commune aux trois modèles –, le cockpit présente plusieurs visages, grâce entre autres au dossier de l’assise copilote, monté sur pantographe, qui donne à l’ensemble une
configuration de carré, voire de bain de soleil (1,80 x 1,50 m) avec la table qui s’abaisse à l’aide d’un vérin hydraulique. En navigation, lorsqu’il est positionné dans le sens de la marche, deux personnes peuvent prendre place devant, et trois derrière, sur la banquette. Quant au coin repas, il accueille cinq ou six personnes. La sellerie, confortable, est de belle facture, à l’image de toutes les finitions du bord, comme la table de forme triangulaire, enveloppée d’un tissu marqué en son centre du logo de la marque Parker.
Un logement pour le bimini
L’armature du bimini basculant et de sa toile se dissimule dans un logement très pratique, sorte de gouttière qui se fait oublier en navigation. Des extensions peuvent s’ajouter sur le devant et sur les côtés pour isoler le cockpit des intempéries. L’accès aux larges plages de bain s’effectue via un petit portillon qui n’est pas monté sur charnières, mais qui s’implante dans des trous prévus pour les pieds. Sous le capot, la plage de bain à tribord dissimule l’échelle de bain pliable. Les oeuvres vives reçoivent trois virures et un bouchain plutôt incisif. Contrairement aux Parker 750, aucun step n’est présent sur la carène. Le comportement n’en demeure pas moins excellent. Avec un Verado de 250 chevaux, la carène est très joueuse, chasse gentiment de l’arrière lors de virages serrés, mais demeure saine en toutes circonstances. ■