• Bayliner VR5 IB
Non, le bow-rider traditionnel en moteur in-bord n’est pas mort ! Preuve en est avec ce Bayliner VR5, digne successeur du 185 BR, qui modernise et améliore la recette à succès de son aîné.
Remplacer l’un des best-sellers de la marque Bayliner, voilà, ni plus ni moins, la lourde responsabilité que doit endosser le VR5, modèle fabriqué en Pologne et qui chasse du catalogue l e vénérable 185 BR après des années de loyaux services. La mission ne devrait cependant pas être trop difficile, sachant que ce bow-rider de 6,20 mètres surclasse en tout point son prédécesseur. Le Bayliner VR5 présente une surface utile accrue, grâce au recul de la plage de bain – qui reste intégrée à la coque – et au gain de quelques centimètres en largeur. Le cockpit et l e salon bow-rider en sont les principaux bénéficiaires. Le premier accueille une banquette en L, à bâbord, qu’il est possible de compléter par une table ou par une extension de bain de soleil. Le siège pivotant du pilote, le dossier basculant de l’assise côté passager ou encore le coussin inclinable du solarium qui trône sur le capot moteur sont d’autres éléments modulables.
Feux séparés et davier… pour 2019
Lesecond,l es alonbo w-rider, recense trois belles places après l’ ajout du coussin central et l’ insertion du dossier entre les deux consoles. Un discret balcon pour sécuriser l’ espace en navigation aurait néanmoins été agréable, et
surtout un davier associé à une véritable baille, mais patience... Bayliner Emea promet d’inclure sur les modèles de 2019 ces apparaux de mouillage, ainsi que des feux de navigation séparés. Les rangements sont satisfaisants, avec un bon volume disponible sur les flancs du moteur, un généreux coffre à ski et wakeboard au centre de l’unité, et des compartiments dissimulés sous les assises. Il est par ailleurs intéressant de passer par le catalogue des options ; sur notre VR5 équipé du pack Premium, la sellerie Desert Sand et le revêtement synthétique en SeaDek améliorent la qualité perçue. Quant à la tour rabattable, elle ravira les amateurs de sports tractés.
Un V6 200 chevaux convaincant !
Une amélioration est également à noter du côté de la motorisation, où le bloc MerCruiser de 4,3 litres de 190 chevaux cède la place à un réjouissant V6 de 4,5 litres et 200 chevaux. Les performances sont au rendez-vous avec des accélérations franches et une vitesse de pointe qui dépasse aisément 40 no euds.CeVR 5 est aussi proposé en in-bord diesel de 170 chevaux( essentiellement pour les pays nordiques) et en deux versions hors-bord de 115 et 150 chevaux (financièrement plus avantageuses). L’unité brille par sa maniabilité. Elle démontre une belle agilité et une bonne accroche dans les courbes. Sa carène sportive et de taille modeste montre néanmoins ses limites et aura tendance à taper à mi-régimes lorsque les conditions marines se dégradent. ■