• Sea Ray 210 SPX OB
Déclinaison hors-bord du Sea Ray 210 SPX, ce modèle en reprend les mêmes codes, mais avec un tempérament plus joueur. Un frère presque jumeau qui ne manque pas d’atouts, à commencer par d’excellentes finitions.
Àl’instar d’autres chantiers américains, Se a Raya «européanisé» sa production, d’ abord physiquement, en lançant une chaîne de production en Pologne, et ensuite en proposant des modèles propulsés en hors-bord, plus compatibles avec les envies des plaisanciers du Vieux Continent. La marque Sea Ray fut longtemps le ch antre de l’in-bord mais, les modes évoluant, le chantier s’est adapté au marché. Ce virage est payant, à en juger par le volume des ventes en hors-bord depuis l’apparition de ce type de propulsion au sein de toute la gamme Sea Ray, des plus petits bow-riders en passant par les daycruisers de taille intermédiaire jusqu’aux plus gros cruisers, comme ce 400 SLX motorisé jusqu’à 3 x 350 chevaux Verado.
Un bow-rider modulable
Dans un registre plus modeste, ce 210 SPX OB reprend toutes les caractéristiques du bow-rider, avec un carré avant qui se transforme en bain de soleil et qui peut s’isoler du reste du cockpit grâce à un système de fermeture constitué de trois rallonges à glisser dans deux gouttières. C’est bien pensé et très
simple à mettre en oeuvre. Revers de la médaille, lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ces trois éléments occupent de l’espace dans les coffres, contrairement à un portillon qui serait en permanence à poste. Heureusement, les rangements ne manquent pas à bord, y compris à plat pont où une gigantesque soute peut recevoir sans difficulté un wake-board. Au niveau de l’étrave, deux marches très pratiques permettent un débarquement vers l’avant. Le capitonnage, présent dans tout le bateau à l’intérieur des francs-bords, reprend le ton bicolore de la sellerie. Il prouve également l’importance accordée par le chantier au confort, comme la présence d’un repose-coude à proximité de la commande des gaz, ou bien l’ajout de similicuir piqué au niveau du tableau de bord. Ce dernier intègre trois gros cadrans ronds, cerclé d’inox.
Deux positions de conduite
Le pilote bénéficie d’un siège baquet de très bonne qualité, dont l’assise offre deux positions de conduite. Assis, le pilote sera bien protégé du vent derrière le parebrise, mais la visibilité vers l’avant pourra être moindre selon sa taille. Rehaussé, il surplombe le parebrise tout en étant bien calé. Ce dernier point est loin d’être anodin, car le rapport poids/puissance donne en permanence l’envie de taquiner la manette des gaz. L’accroche en virage est excellente, et le V marqué de l’étrave légèrement tulipée permet un très bon passage dans le léger clapot levé le jour de notre essai dans la baie d’Hyères. Les retombées de vagues s’effectuent sans taper. Enfin, si la manette des gaz du Verado Pro de 200 chevaux est plus sensible que celle du MerCruiser installé à bord du SPX dans sa version in-bord, elle est également plus douce à manier, accentuant la sensation de confort. ■