• Bayliner VR6 OB
Bayliner décline en hors-bord son séduisant bow-rider VR6. Cette configuration présente des atouts non négligeables, dont l’exonération des droits de francisation sur le moteur.
L’identité et la sportivité d’un bow-rider américain, associées à une construction européenne (Pologne) pour satisfaire au mieux les exigences de la clientèle du Vieux Continent, tel est le concept de ce Bayliner VR6, présenté ici dans sa version OB, c’est-à-dire équipé d’une motorisation hors-bord. Cette configuration répond à une tendance globale et offre une alternative judicieuse à son homologue in-bord, en particulier sur le plan financier. Malgré un prix de départ 1 500 € supérieur à puissance équivalente (200 ch), la version hors-bord du VR6 dispense des droits de francisation annuels qui se montent à quelque 800 € pour le jumeau en in-bord. Son pro- priétaire devrait également gagner un peu sur la facture de carburant et d’entretien.
Une sportivité intacte
Les performances de ce bow-rider équipé d’un Verado de 200 chevaux sont flatteuses, à l’image de notre précédent test paru dans Moteur Boat n° 332. Le VR6 OB atteignait alors 45 noeuds en vitesse de pointe avec une hélice de trois pales de 20 pouces. Notre nouvel essai, ici avec une hélice de quatre pales, s’est montré moins convaincant, tant en termes de vitesse maximale que de vivacité au démarrage. Calé dans son siège en position assise,
le pilote profite d’une carène agile et relativement douce dans le clapot. Le VR6 sait se montrer aérien lorsque le trim est poussé, tout en conser vant une stabilité sécurisante. Un petit accoudoir en amont de la commande des gaz serait le bienvenu pour gagner en précision et accroître, encore un peu plus, le plaisir de pilotage.
Soute XL et plage de bain
Un des tours de force de Bayliner est d’avoir su préserver la plage de bain, en boulonnant le moteur à son extrémité. Les amateurs de baignade et de sports nautiques, lorsqu’il s’agit de chausser un wakeboard, apprécieront. Le grand volume de rangement offert par la soute à l’arrière est un avantage considérable de cette version horsbord. Plus grand que le modèle VR5 d’une soixantaine de centimètres, ce VR6 accueille un salon de cockpit spacieux, avec sur tribord un siège orienté vers le sillage, en complément de la traditionnelle banquette en L. Des extensions et coussins permettent de convertir les assises en bains de soleil de chaque côté. La console à bâbord dissimule un compartiment dans lequel peuvent se loger des WC chimiques optionnels. Comme sur le VR5, on retrouve à bord du VR6 le grand coffre à ski et wakeboard au centre du plancher et le volant réglable au niveau du poste de pilotage. Le salon du bow-rider reste une « pièce maîtresse » de l’unité grâce à ses généreuses dimensions et sa possible modularité en solarium. Les différents packs d’options (Premium, Tour, Preferred, etc.) sont également disponibles et au même tarif que sur le VR5. ■