Ocqueteau Ostrea 700 et 800
Dans D sa gamme d de ti timoniers i Ot Ostrea, l le chantier h ti Ocqueteau propose deux modèles très proches en taille et en look, le 700 et le 800. Mais le premier est en ligne d’arbre et le second en hors-bord. Quelles différences comportent-ils ?
Les Ostrea 700 et 800 du chantier oléronais Ocqueteau se ressemblent presque comme deux gouttes d’eau. Presque… car ces deux timoniers, quoique possédant de nombreuses similitudes, sont en fait très différents. Leurs points communs concernent leur silhouette, avec une timonerie identique au pare-brise inversé placée très en avant, un grand cockpit dépouillé, et un plan de pont walkaround de plain-pied sur les deux unités, avec une circulation sûre et aisée grâce à de larges et profonds passavants. Mais les ressemblances s’arrêtent l à. Bien que mesurant moins de 7 mètres de longueur de coque, ce qui leur permet d’échapper aux droits de francisation, les carènes sont totalement différentes et affichent même quelques centimètres d’écart : 6,72 mètres pour le plus petit contre 6,98 mètres pour le plus grand. La coque de l’Ostrea 700, qui vient de l’Ocqueteau 705, est dotée d’une petite quille, alors que celle du 800 a été spécialement dessinée pour recevoir une motorisation hors-bord.
Ligne d’arbre contre hors-bord
Le mode de propulsion est également différent, puisque le 700 n’est proposé qu’en ligne d’arbre – d’où la petite quille sous la coque –, avec des motorisations allant de 150 à 270 chevaux Mercury Diesel ou Nanni Diesel, tandis que le 800 n’est disponible qu’en hors-bord avec des puissances courant de 150 à 250 chevaux Evinrude, Honda Mercury et Y a ma ha. Pour nos essais, le 800 était propulsé par un 200 chevaux Yamaha et l’Ostrea 700 par un 270 chevaux Nanni Diesel, sa puissance maximale. Le premier constate st l’ écart important de coût entre ces deux versions. Bien que plus petit de quelques centimètres, l’Ostrea 700 avec son moteur diesel est facturé 80 600 € en prix de base contre 55 590 € pour l’Ostrea 800 avec un hors-bord essence de 200 chevaux. Avec sa plus petite motorisation, 150 chevaux Nanni Diesel, le 700 est proposé à 66 190 € et, avec le 205 chevaux Nanni Diesel, une puissance plus comparable aux 200 chevaux Yamaha, il coûte 73 400 €. Au niveau des performances, nous avons effectué nos propres relevés sur les deux bateaux et avons récupéré ceux réalisés par des journalistes anglais sur un Ostrea 700 équipé d’un 205 chevaux Nanni diesel. Comme le montrent les tableaux cicontre, le 800 avec son hors-bord se relève plus rapide de 6 noeuds que le 205 chevaux in-bord, et de 2 noeuds que le 270 chevaux.
La sobriété du moteur diesel
En revanche, du côté des consommations à régime maximal, les moteurs in-bord diesel prennent l’avantage. À vitesses intermédiaires, l’écart est moins flagrant. Avec son réservoir de 300 litres contre 135 litres sur l’Ostrea 700, la version hors-bord bénéficie donc à 20 noeuds d’une plus grande autonomie. Même si l’Ostrea 700 avec un 270 chevaux Nanni diesel surprend par son temps de déjauge age assez court (moins de 5 s) et sa vivacité (environ 8 s pour atteindre 20 no euds),i les tmalgrét out dépassé par le 800 et son horsbord encore plus réactifs. Au chapitre du comportement en mer, l’in-bord, avec son centre de gravité plus bas, est plus stable et plus à l’aise dans la mer un peu agitée que le 800 qui peut être amené à taper davantage. Mais, en virage, le 800 affiche un angle de gîte normal pour une carène en V alors que le
700, avec sa petite quille, vire à plat, voire avec une légère gîte extérieure qui peut surprendre. Côté manoeuvrabilité, le hors-bord l’emporte bien évidemment, même si le 700 avec un propulseur d’étrave se révèle bien maniable. Enfin, pour les niveaux sonores, le Yamaha de 200 chevaux brille par son silence, et sa situation très reculée le rend beaucoup moins bruyant que l’in-bord, collé à la timonerie.
EN CONCLUSION
Alors, ligne d’arbre ou horsbord ? Au-delà de la question du budget, qui est à prendre en considération, il s’agit de choisir entre deux manières de naviguer. La ligne d’arbre apporte la stabilité, le confort jusqu’à 20 noeuds même par mer formée et une consommation réduite. Le horsbord s’adresse à ceux qui veulent une unité un peu plus vive, moins chère à l’entretien, mais qui peut se révéler un peu moins confortable dès qu’il y a de la mer.