Coup de gueule!
Je voulais vous faire part d’une anecdote survenue en baie de Cannes à l’occasion du Festival du film de Cannes, en mai dernier. Plaisancier cannois, je connais – et respecte ! – la réglementation qui stipule que la vitesse est limitée à 10 noeuds dans le secteur situé entre les alignements que forment le fort SainteMarguerite et le fort du Batéguier avec la côte. Je naviguais à 12 noeuds (vitesse relevée par le GPS des Affaires maritimes qui me rattrapaient) lorsque j’ai été contrôlé. Les agents présents à bord de leur embarcation m’ont alors signifié que j’étais en infraction, puisque la vitesse est limitée dans cette zone à 5 noeuds pendant la durée du Festival du film de Cannes. J’ai tenté de prouver ma bonne foi, expliquant que j’ignorais qu’une telle mesure temporaire avait été prise, mais ils n’ont rien voulu savoir et m’ont dressé un procès-verbal. Je suis également convoqué au tribunal des Affaires maritimes de Nice dans les semaines à venir. Je risque un retrait de mon permis bateau (entre un et trois mois selon l’agent verbalisateur) et une amende. Lorsque je leur ai demandé comment les plaisanciers pouvaient avoir eu vent de cette réglementation temporaire, ils m’ont rétorqué qu’un article était paru ! J’ai conscience que nul n’est censé ignorer la loi, mais je considère cette verbalisation comme excessive, d’autant que j’étais de bonne foi. Je reste également dubitatif sur leur méthode pour relever la vitesse avec précision : ils s’approchent rapidement par l’arrière et lisent sur leur GPS la vitesse affichée, or ils sont forcément en accélération… De plus, la vitesse d’un GPS n’est pas toujours immédiate et doit être stabilisée pour être viable. Quoi qu’il en soit, un rappel à l’ordre aurait été préférable, mais il semblerait qu’entre pédagogie et répression, les autorités aient fait leur choix !