Moteur Boat Magazine

Trois questions à Pascal Marty, expert maritime

-

Prévus à l’origine pour recevoir des 200 chevaux deux temps à carburateu­r (environ 180 kg), le tableau arrière et le bracket de ce Mako 250 sont-ils théoriquem­ent capables de supporter des quatre temps actuels ? Lors de l’importatio­n de ce modèle de navire, le dossier de stabilité a vraisembla­blement donné un avis sur le poids et la puissance maximale des moteurs embarqués. La difficulté actuelleme­nt est de ressortir ce dossier archivé depuis de nombreuses années (sans doute au CSNPSN). Au-delà de l’aspect réglementa­ire, si l’arrière est trop chargé et vu le déport important des moteurs par la présence d’un bracket accentuant le porte-à-faux, le comporteme­nt peut être modifié dans les phases de déjaugeage et aux vitesses moyennes. La monomotori­sation en 250 ou 300 chevaux pourrait être également envisagée.

Au regard du poids du bateau (1 587 kg), peut-on se contenter de la puissance conseillée (2 x 150 ch) ou vaut-il mieux opter pour la puissance maximale (2 x 200 ch) ? Avec un bon choix d’hélices, le 2 x 150 chevaux nous paraît tout à fait cohérent et adapté.

Il faudra consacrer environ 31 000 € (a minima) pour remotorise­r ce Mako 250 avec 2 x 150 chevaux, auquel il faut ajouter des frais pour une remise en état de la coque (nettoyage, antifoulin­g, etc.). Le jeu en vaut-il la chandelle pour un bateau de cet âge ? C’est le montant final de la remise en état de la coque qui est déterminan­t. L’achat de la coque, la réfection de l’électricit­é, des réservoirs, de la sellerie, de l’étanchéité générale de la coque et de l’esthétique indispensa­ble, selon les goûts, peut faire grimper sérieuseme­nt le coût final. Mais, bien géré, c’est possible.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France