Plus de 35 noeuds en pointe
Lorsque nous les avons essayés, les deux bateaux étaient proposés en bimoteur, mais avec des blocs différents : 2 x 200 chevaux Mercury Verado pour l’Antarès, sa puissance maximale, et 2 x 150 chevaux Yamaha pour le Merry Fisher. Si la puissance maximale du MF 895 « classique » est de 2 x 175 chevaux, dans sa version « Off Shore », il peut recevoir jusqu’à 2 x 200 chevaux. Pour les performances pures, malgré la différence de puissance, l’écart reste ténu entre les deux bateaux, avec seulement deux petits noeuds de plus en faveur de l’A9. Côté prix, sans moteur, tous deux coûtent aux alentours de 73 000 €. Leurs prix avec motorisation varient en fonction de la marque des blocs et de leur puissance. Quant à leur comportement, l’A9, que nous avions testé dans des conditions très clémentes, nous avait séduits par la douceur des retombées lors du franchissement des vagues et par l’absence de résonances désagréables. En courbe, les virages même courts s’accompagnent d’une bonne accroche et d’un angle de gîte raisonnable, mais la visibilité sur l’arrière à bâbord est un peu limitée en raison du montant arrière de la timonerie, trop épais. Le Merry Fisher n’a pas ce problème, mais nous avions noté que la visibilité pouvait être réduite, cette fois vers l’avant, dans de la mer formée en raison de la taille trop petite des essuie-glaces. Lors de nos essais sur une mer hachée, nous avions estimé que la bonne allure pour un passage confortable dans les vagues était de 18 noeuds au régime de 3 800 tr/mn.