Bayliner VR6 Cuddy .........................................................
NNouveautéé 20192019, ce BBaylinerli reprendd lla carène è du VR6 Bowrider, mais avec une cabine qui le rend nettement plus polyvalent que son jumeau au plan de pont entièrement ouvert.
Àl’instar des bateaux de la série VR, ce Bayliner VR6 Cuddy bénéficie des carènes de dernière génération. Cette année, le chantier a décidé d’allonger les coques des VR4, VR5 et VR6 à l’arrière, en ajoutant davantage de volume. Cet apport de matière donne plus de portance mais, surtout, il lui évite de déjauger de façon trop cabrée, comme il arrivait parfois sur les anciennes versions. En conséquence, ces nouveaux modèles peuvent supporter de plus grosses puissances. Par exemple, le VR6 BR dans son ancienne version était limité à 200 chevaux, alors que la nouvelle génération peut recevoir jusqu’à 225 chevaux. L’architecture des oeuvres vives reste la même, mais le plan de pont diffère, avec l’ajout d’une cabine qui occupe le premier tiers avant. Dans la partie arrière, les deux plages de bain offrent un bel accès à l’eau, avec un passage central assez étroit. Mais le mât de ski attenant fait office de main courante et permet de passer de l’une à l’autre sans problème. Le bateau bénéficie d’un bain de soleil surélevé qui surmonte le moteur sur la version inbord du VR6.
Un beau volume de rangement
À bord de cette version et en l’absence de moteur in-bord, la cale sert de coffre au volume tout simplement gigantesque. Une partie de ce bain de soleil se relève et se transforme en dossier, idéal pour lire. Cette astuce facilite également le passage de l’arrière vers l’intérieur du cockpit, sans avoir à marcher sur les coussins. Le carré est en U, avec une table centrale qui se replie pour une meilleure circulation. Une cuisine optionnelle, qui se compose d’un réchaud, d’un évier avec eau sous pression et d’un réfrigérateur, peut prendre place à tribord. Sur l’autre bord, c’est une méridienne qui a été choisie par le chantier. Le dossier est mobile et s’incline en trois positions : vertical (il sert également au copilote pour s’installer dans le sens de la marche), incliné à 45° ou complètement à plat pour augmenter la surface dédiée au bain de soleil. Cette dernière position n’était pas possible sur le prototype de notre essai en raison d’une main courante qui gênait son abaissement complet, mais ce défaut sera évidemment corrigé sur les futures versions. Le poste de pilotage est à tribord et
l’assise du siège bolster propose deux positions, complètement assis ou légèrement surélevé. Dans ce dernier cas, la visibilité du pilote est meilleure, tout en lui conservant un bon maintien latéral. En dessous du siège se trouve un logement avec des fargues pour le rangement du petit matériel. Le tableau de bord est similaire aux VR des anciennes versions, c’est-àdire de couleur grise avec un emplacement central pour l’instrumentation ; un compas surmonte l’ensemble.
Un passage central pour aller à l’avant
La poignée des gaz tombe naturellement sous la main, mais la commande des flaps, un peu basse, aurait mérité d’être plus haute, voire sur le tableau de bord. Le cockpit peut être recouvert en option de Sisal Design, un revêtement souple et amovible qui remplace avantageusement la traditionnelle moquette. Typique des cuddies, un passage constitué de trois marches donne accès au pont avant, entre autres grâce au montant central du pare-brise. Le pont,
légèrement incliné, est occupé par un passage central qui permet de rejoindre l’étrave ou la baille à mouillage. De chaque côté du passage, des méridiennes prennent place. Un capot à plat pont apporte de la lumière dans la cabine. Véritable tour de force, le chantier est parvenu à loger sur cette unité de 6,79 mètres de longueur de coque un cabinet de toilette séparé, et surtout deux couchettes.
Le VR Bed double les couchages
Cet aménagement est rendu possible grâce au nouveau VR Bed, une option facturée 300 €, qui consiste en un lit superposé positionné dans le sens latéral. Motorisé avec l e nouveau V6 Mercury de 225 chevaux, ce Bayliner, qui existe également en version in-bord, atteint 41 noeuds à 5 850 tr/mn. Son comportement est sain à toutes l es allures. À mirégime, il affiche une légère gîte qui se corrige aux flaps mais, dès qu’il franchit 4 500 tr/mn, il revient tout seul dans ses lignes.
EN CONCLUSION
Fait assez unique pour un bateau de cette taille, l’ ajout d’ une cabine dotée de deux couchettes et d’un cabinet de toilette est un des points forts de ce bateau qui brille également par sa polyvalence.