La sécurité, maître mot d’un départ de course
Parmi les pilotes embarqués à bord de la flottille d’Highfield se trouvait Foulques Espinassou, connu pour avoir été le leader de la sécurité sur le Vendée Globe. En quoi diffère le pilotage d’un semi-rigide dédié au départ de course par rapport à une unité utilisée pour les loisirs ou la balade ? « La sécurité est le maître mot, la sienne comme celle des autres. Vient ensuite celle du matériel. Il faut rester maître de son bateau en toutes circonstances. Un pilote chargé de la sécurité doit être à l’affût d’un plaisancier (ou même d’un professionnel) qui n’aurait pas vu qu’il a pénétré dans la zone d’interdiction. Ces nouvelles zones d’interdiction ont changé la donne. C’est plus rassurant pour les coureurs. Nous devons être stricts là-dessus. Le tout est de trouver un juste milieu, car ce qui fait un tel événement, c’est aussi le spectacle. Il ne faut surtout pas
le négliger. À nous de les laisser au plus près tout en les protégeant. Un plaisancier familier d’un bateau à moteur ne verra pas forcément qu’un voilier part à l’abattée, une rafale, etc. Surtout avec des unités comme les Ultime qui partent à des vitesses qui peuvent surprendre. » Depuis quelques années, les semi-rigides ont remporté tous les suffrages parmi les organisateurs des départs de course. Existe-t-il une raison à cela ? « Le semi-rigide est le bateau le plus adapté à ce type de départ. Notamment par sa souplesse, et le fait de venir au contact d’autres unités sans risquer de les abîmer. Et en termes de navigation, il passe bien la mer et s’adapte aux différents partenariats. Il s’agit de bateaux sur mesure. Et il est possible d’embarquer beaucoup de monde à bord et en toute sécurité. Je ne verrais pas un départ de course sans semi-rigides. »