Des unités plutôt bien loties
Excepté le VSR, tous les bateaux présents à notre comparatif étaient dotés d’un ou de deux bains de soleil, à l’avant ou dans le cockpit. Cet équipement de confort est la plupart du temps proposé en option, ce qui est assez paradoxal sur des bateaux de sorties à la journée. Leurs dimensions et facilité de mise en place varient d’un modèle à l’autre. Les mieux lotis sont les sun-decks avec leur bain de soleil à poste.
familiales.Enfin, la dernière catégorie est celle des daycruisers, dont le Bayliner VR6 Cuddy en version hors-bord était le seul représentant. D’origine américaine, ce bateau est ce qu’on appelle outre-Atlantique un « cuddy », c’est-à-dire une unité autorisant la mini-croisière. Il dispose à ce titre de la plus belle cabine, pouvant accueillir trois personnes, et d’un cabinet de toilette séparé. Il est aussi le seul à recevoir un bloc de cuisine en option dans le cockpit. Précisons toutefois que le Bayliner était l’un des plus grands de ce comparatif avec une longueur de 6,79 mètres et qu’il recevait la plus forte motorisation, le nouveau Mercury V6 de 225 chevaux avec lequel il atteint 41 noeuds en vitesse de pointe.
De belles vitesses de pointe
D’une manière générale, nos onze participants ont affiché de belles performances, parfois même un peu trop élevées pour des unités à vocation familiale. Cinq de nos onze bateaux dépassent en effet 40 noeuds en pointe, la palme du bateau le plus rapide revenant au Pro Marine avec une vitesse maximale de 44 noeuds. Les autres, Sunwave mis à part,
oscillent entre 35 et 38 noeuds. La puissance moyenne pour ce comparatif était de 167 chevaux et quatre bateaux étaient équipés de leur motorisation maximale. Quant aux prix, ils s’étalent de 32 000 € pour le Bombard à 110 000 € pour le Sunwave. Le tarif très largement supérieur de l’électrique reste un frein à ce type de propulsion. Certes, une fois le bateau acheté, le budget carburant est nul par rapport à un bateau thermique, mais il faudra une bonne trentaine d’années pour rentabiliser l’achat par rapport à un bateau « classique » (en partant du principe qu’un plaisancier navigue environ 40 heures par an et consomme environ 20 l/h).
L’électrique : un art de vivre
Opter pour l’électrique est une philosophie de vie, c’est accepter de naviguer à vitesse réduite, apprécier le silence, être autonome (grâce aux panneaux solaires placés sur son toit, le Sunwave peut naviguer 8 heures à 7 noeuds et son autonomie est illimitée en dessous de 5 noeuds). Le programme est également plus limité et si, d’une manière générale, il n’est pas envisageable de partir sans prendre la météo, c’est encore plus vrai avec des bateaux comme le Sunwave. ■