Stop à la psychose de d l’osmose !
Il fut un temps où, dans les pages des magazines nautiques, il était difficile d’échapper au phénomène « osmose ». À juste titre, puisqu’au cours des années 1980, une vague de bateaux relativement récents avaient été touchés dans un laps de temps très court, et à la même période – d’où la psychose. Depuis, les chantiers, en partie grâce aux formulations des fabricants de résine, ont réussi à limiter, voire supprimer l’apparition de cloques, certains proposant même (de série ou en option) une finition époxy qui permet préventivement d’éviter l’osmose. Pour les unités d’occasion contaminées par des cloques, des traitements existent, mais ils sont souvent longs et coûteux, et entretiennent la crainte de voir son bateau touché. Mais il faut relativiser, car tous les matériaux vieillissent (le bois pourrit, les métaux se corrodent) et, malheureusement, le stratifié de polyester n’y échappe pas ! Les plus philosophes verront l’apparition de cloques comme une partie intégrante de l’entretien courant d’un bateau. Il n’empêche qu’il vaut mieux savoir identifier le problème à l’avance, au cas où un traitement s’avérerait vraiment nécessaire.
Des zones d’ombre autour de ce phénomène
Voilà pourquoi nous avons dressé une liste des dix questions les plus fréquentes au sujet de l’osmose, afin d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce phénomène. ■
Longtemps, l’osmose a donné des sueurs froides à de nombreux plaisanciers, surtout à la veille d’acheter ou de vendre leur bateau. Le phénomène, sans qu’il ait disparu, existe toujours, mais des progrès ont permis de relativiser l’étendue et la gravité du problème. Qu’en est-il aujourd’hui ?