• Jeanneau Cap Camarat 6.5 CC Série 3

Le Cap Camarat 6.5 CC nouveau est arrivé, doté d’une carène joueuse autant qu’accrocheuse et signée Michael Peters.

Coeur de cible, les Cap Cama rat dont la longueur tourne autour de 6,50 mètres font depuis des années preuve d’une belle polyvalence. Jadis estampillés 615, puis 625 ou 635, la plupart des modèles ont connu de jolis succès commerciaux, marquant de leur empreinte le genre open. Il y a fort à parier que ce sera encore le cas pour le dernier-né de cette série à succès, qui se démarque du précédent modèle par l’appellation « Série 3 ». Mais, au-delà du nom, les changements sont de taille, à commencer par lac arène. Cette dernière, signée Michael Peters (comme pour les précédent es générations), colle parfaitement au programme familial auquel se des- tine ce bateau. Mais le pilote, pour peu qu’il souhaite mettre les gaz, sera à la fête ; ce Cap Camarat testé sur mer plate enchaîne les virages serrés sans chasser, faisant preuve d’une belle accroche jusqu’à 5 000 tr/mn, sans gîte excessive.

Plus rapide sans l’option T-top

Le passage dans les vagues de sillage d’autres bateaux est bon et les retombées se font sans taper. Avec un Yamaha de 150 chevaux, la vitesse maximale mesurée sur mer plate est de 37,2 noeuds à 5 800 tr/ mn. Essayé à Port-Bourgenay l’été dernier dans une mer un peu plus formée et surtout avec l’option T-top en aluminium, le bateau attei-

gnait 33,5 noeuds au même régime et avec la même motorisation. Mais la carène n’est pas l’unique changement à mettre au crédit de ce nouveau modèle. La ligne tendue (signée du cabinet Sarrasin Design) adopte une étrave plus tulipée que celle de son prédécesseur. Sa capacité d’accueil a également gagné une personne, passant de sept à huit, toujours en catégorie C.

Un carré transformable

Le cockpit est bien protégé avec ses 68 centimètres de hauteur de franc-bord et se transforme rapidement en carré avec l’ajout d’une table au milieu. Les deux sièges baquets pivotent assez facilement en relevant les assises pour effectuer un 180°. Un autre point fort de cette unité est l’espace volumineux situé sous la console, qui peut même intégrer des WC chimiques optionnels. À l’avant, le bain de soleil se compose de deux planches f i x e s mo n t é e s s u r c h a r n i è r e s . I n g é n i e u x , c e s y s t è me p e r me t d’installer le bain de soleil en un tournemain. ■

P H O T O S : V I R G I N I E P E L A G A L L I E T B O R I S R É J O U . Le poste de pilotage, déporté à tribord, intègre un volant presque à plat, comme ceux fréquemment trouvés à bord des fishings américains.

Comme pour les précédents modèles, le design de la Série 3, très réussi, a été confié au cabinet Sarrazin Design.

Un second carré est disponible à l’avant. Pas si mal pour une unité de 6,11 mètres !

Le guindeau, optionnel, disparaît sous le capot de la baille à mouillage.

Le carré principal, situé à l’arrière, se forme en retournant les sièges baquets.

Le coffre à plat pont, pratique, permet de ranger les défenses.