• Yamaha 275 SD
Yamaha conforte son leadership sur le marché du jet-boat et étoffe sa gamme avec l’arrivée d’un nouvel amiral de plus de 8 mètres, ludique, confortable et innovant.
S’ils ne sont pas importés en France, les jet-boats Yamaha connaissent un franc succès outreAtlantique. La production du motoriste japonais, réalisée aux États-Unis, dans le Tennessee, approche 4 500 unités par an. Le 275, dévoilé lors du Salon de Miami, est avec ses 8,23 mètres de long le plus grand modèle de la série. « Entre la technologie DriveTM, la propulsion de 500 chevaux, les aménagements inédits et l’instru-
mentation high-tech, ce 275 n’a pas d’équivalent sur le marché », confie fièrement Br yan Seti, le directeur général de Y a ma ha WaterCraft Group. La technologie Drive, exclusive et brevetée, se traduit par la présence de palettes au volant. L’utilité n’est pas i ci de changer les rapports comme sur une voiture de sport, mais d’offrir davantage de contrôle l ors des manoeuvres. La palette de droite enclenche l a marche avant au ralenti ; celle de gauche permet de décélérer et de reculer, toujours à faible vitesse, le tout en conservant les mains sur le volant et avec un régime moteur bridé à 3 000 tr/mn pour davantage de sécurité. Le système est déroutant au premier abord, mais s’avère pratique et
assez i ntuitif une fois assimilé. Sorti du port, le pilote est invité à reprendre l es commandes habituelles pour j ouer avec les deux in-bord Yamaha de 1,8 litre suralimentés de 250 chevaux, couplés à deux turbines jet. Cette propulsion, comme sur un VNM, se montre relativement apathique j usqu’à 5 000 tr/mn, avant de démontrer sa fougue dans les hauts régimes.
Tonique après 5 000 tr/mn
La vitesse de pointe dépasse 43 noeuds et le comportement de l’engin est particulièrement ludique, avec des accélérations franches et des dérapages maîtrisés. La consommation et le niveau sonore élevés, ainsi qu’une certaine latence dans la direction, sont en revanche moins réjouissants. Du côté des aménagements, le 275 offre un plan de pont aéré et une multitude de banquettes confortables sous lesquelles sont dissimu- lés de nombreux coffres. Les assises à l’arrière se convertissent en deux superbes sofas et le salon bow-rider peut se transformer en un généreux solarium – l’idéal pour une balade à la journée en famille ou entre amis, mixant un programme de farniente et de sports nautiques. Le pilote profite également d’un siège agréable et d’une instrumentation digitale de pointe qui centralise dans un écran au format 16/9 toutes sortes d’informations et de fonctions : GPS, cartographie, don- nées moteur, régulateur de vitesse, connectivité Bluetooth, etc. Le 275 est proposé en trois versions : E, sans couvre-chef ; SE, équipé d’une arche et d’un bimini ; et SD, coiffé d’un grand hard-top. ■