Salpa Soleil 28
Sous ses airs classiques, ce semi-rigide italien cache un comportement sportif. Il n’en demeure pas moins confortable, avec de belles plages de bain et un volumineux cabinet de toilette.
Ses flotteurs qui remontent haut à l’avant dévoilent une étrave presque verticale, mais ils dissimulent le step, marque de fabrique de ce chantier italien qui ne se cantonne pas aux semirigides, puisqu’il construit également des grandes unités intégralement en polyester.
Un bon comportement
Ce Salpa Soleil 28, situé au milieu de la gamme entre un Soleil 23 et un Soleil 33, joue sur tous les tableaux, se montrant nerveux en termes de pilotage, mais sans lésiner sur les éléments de confort à bord, comme les grandes plages de bain, qui sont une invitation à la baignade, ou bien les deux bains de soleil, sans oublier le volumineux cabinet de toilette niché sous la console centrale. L’accès se fait par l’avant, au moyen d’une porte maintenue en position haute par deux vérins. Le plan de pont est très classique, de type open, avec un carré en U à l’arrière et une pointe également dédiée au farniente. Essayé à Gênes dans des conditions musclées, ce Soleil 28 a fait preuve d’un très bon comportement dans la mer formée, la carène sécurisante retombant en douceur à chaque fois. La direction s’est montrée souple et agréable, tout comme la gestion des gaz. Si la poignée est bien placée, le petit bémol vient du bouton de trim, toujours aussi peu pratique, surtout par mer forte. Cette dernière ne nous a pas permis d’atteindre la vitesse maximale le jour de notre essai, annoncée par le chantier aux alentours de 43 noeuds avec un 300 chevaux Verado. ■