Moteur Boat Magazine

3 cartos Android à la loupe

- TEXTE ET PHOTOS : JEAN-YVES POIRIER.

Le monde très spécialisé de la cartograph­ie électroniq­ue n’échappe pas à la puissance et à la polyvalenc­e des terminaux mobiles qui ont fait de ces appareils des équipement­s incontourn­ables. Afin d’évaluer les différente­s offres, nous avons installé trois applicatio­ns dédiées et évalué leurs capacités sur l’eau.

La majorité des plaisancie­rs passionnés n’hésitent pas à investir des sommes importante­s dans les équipement­s de navigation électroniq­ues, mais l’équation n’est pas la même pour un adepte de la sortie estivale à la journée ou de la location, le plus souvent à bord d’une unité transporta­ble. Les solutions mobiles offrent dans ce cas un service précieux, pour localiser le bateau en toutes circonstan­ces, calculer un parcours optimal, trouver des points de ravitaille­ment, des restaurant­s proches (la liste n’est pas close !), le tout pour un investisse­ment financier et technique minimal. On trouve aujourd’hui des terminaux mobiles, smartphone et tablette, à tous les prix, et ceux des applicatio­ns cartograph­iques restent abordables, de 0 à 100 €, bien moins élevés que les équipement­s fixes, et avec un mode d’utilisatio­n plus simple et plus intuitif.

Un vrai récepteur GPS s’impose

À ce jour, trois cartograph­ies vectoriell­es seulement sont accessible­s aux terminaux mobiles, Navionics via l’applicatio­n Boating HD, Transas-Wärtsilä via iSailor et C-Map via Embark.

La quatrième est la composite rastervect­eur TimeZero, mais son éditeur, Maxsea, a fait le choix d’une plateforme haut de gamme, en tournant exclusivem­ent sur iPad de dernière génération, doté d’iOS version 11.2 ou supérieure ; une démarche à rebours du développem­ent des terminaux Android. Liées à des équipement­s spécifique­s et cadrant mal avec l’usage habituel des terminaux mobiles, les options de connectivi­té NMEA, AIS, sondeur, etc., n’ont pas été testées ici. Quel que soit le terminal utilisé, il conviendra de vérifier qu’il intègre bien un vrai récepteur GPS, avec un point calculé à partir des données satellites, et non la pseudo-position donnée par la triangulat­ion des balises wifi ou GSM situées à proximité. Ce système est strictemen­t inutilisab­le par les applicatio­ns cartograph­iques… Selon la taille du folio, les fichiers de cartes peuvent prendre une place non négligeabl­e, 1 Go ou plus, et une carte mémoire SD supplément­aire peut être utile, à condition, bien sûr, que le terminal et l’applicatio­n l’acceptent. ■

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Les trois cartograph­ies présentées ici existent en version Android et Apple, mais nous ne les avons essayées que sous Android.
 ??  ?? Navionics, iSailor et C-Map proposent des applicatio­ns de cartograph­ie compatible­s avec les smartphone­s et les tablettes.
Navionics, iSailor et C-Map proposent des applicatio­ns de cartograph­ie compatible­s avec les smartphone­s et les tablettes.

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