La réponse de la rédaction…

Qu’il s’agisse d’e-foils, d’e-surfs ou tout autre jet-board, ces modèles entrent dans la catégorie « planche nautique à moteur ». Cette dernière, comme le stipule la Division 240, « est une planche de longueur de coque inférieure à 2,50 m à moteur à propulsion thermique ou électrique et dirigée uniquement par les mouvements du corps du (ou des) pratiquant(s) ». En effet, pour les modèles de puissance inférieure à 4,5 kW (6,1 ch), le permis mer n’est pas obligatoire. Deux cas de figure coexistent : soit vous naviguez en deçà de 300 mètres d’un abri (qui peut être un bateau au mouillage, par exemple), auquel cas aucun équipement de sécurité n’est requis (mais le bon sens marin impose de porter un gilet de sauvetage). Soit vous naviguez entre 300 mètres et 2 nautiques d’un abri (il est interdit d’aller au-delà), et vous devrez avoir le pack basique spécifique qui consiste à porter un gilet de sauvetage d’au moins 50 Newtons (ou une combinaison néoprène ou sèche assurant au minimum une protection du torse et de l’abdomen, une flottabilité positive et une protection thermique), ainsi qu’un dispositif lumineux étanche ayant une autonomie d’au moins six heures. Il peut s’agir d’une lampe flash ou d’un cyalume. Pour l’heure, ces e-foils ne sont pas soumis, contrairement aux planches autotractées (kite-surf), à l’obligation d’indiquer un identifiant de la personne qui en est propriétaire…