LES CARÈNES
Face à autant de points communs, trouver des singularités relève de la gageure. C’est peutêtre du côté du plan de pont et du confort à bord qu’il faut se tourner. À ce jeu, c’est le Parker qui l’emporte haut la main. Sa console n’est pas centrale, mais déportée à tribord, laissant un passavant large et surtout protégé par un haut franc-bord, idéal pour les parents qui naviguent avec de jeunes enfants. De plus, un salon spacieux avec table amovible se tient dans la partie avant et sera parfait pour les pique-niques au mouillage. Le Lomac propose aussi ce type d’équipement, mais avec moins d’espace.
Un leaning-post pour gagner du volume
La console du Lomac est également déportée, mais la hauteur du flotteur n’a rien à voir avec celle du Parker. Point positif par rapport au Parker : le semi-rigide opte pour un leaningpost qui permet de gagner du volume, au lieu des sièges baquets – certes confortables et enveloppants – qui occupent beaucoup d’espace dans le cockpit du Parker. L’accès à la mer est plus facile à bord du Parker, avec une superbe plage de bain et un dossier de banquette arrière pivotant afin de se tenir dos au sens de la marche, au mouillage, un verre à la main et les pieds dans l’eau, par exemple ! Les rangements sont également plus nombreux et plus volumineux à bord du Parker, mais cela semble logique puisque les semi-rigides, à taille égale, sont moins bien lotis. Sous la console du Parker, un grand espace s’ouvre par l’avant. Les coffres abondent, à commencer par ceux sous les assises du salon avant, mais aussi celui, profond et bien conçu, de la banquette arrière. Deux niveaux sont en effet exploités : le premier pour récupérer des aussières ou des défenses rapidement, et le second, sous un plancher amovible, plus profond, pour loger du matériel moins fréquemment utilisé. La console profilée du Parker intègre également un réfrigérateur de type tiroir. Le Lomac de son côté s’en sort bien pour semi-rigide, avec un rangement très pratique et facilement accessible sous le leaning-post. Les deux bateaux reprennent le même système pour l’échelle de bain, qui disparaît sous un capot en polyester.
Du côté des équipements notables, le Lomac est doté, entre autres, d’un roll-bar en inox qui se rabat vers l’arrière si besoin, d’un taud de console, mais aussi d’un GPS Garmin 721 XS avec cartographie. Le Parker est équipé d’un Huminbird Helix 7, également avec cartographie, et d’une extension pour le bain de soleil.
Les deux Mercury de 115 chevaux font presque jeu égal en matière de nombre d’heures. Celui du Lomac totalise 134 heures, tandis que celui du Parker affiche 95 heures à l’horamètre. La vraie différence sera donc à chercher sur l’eau, où les comportements seront bien marqués. Nerveux et sportif pour le Lomac, en raison d’une puissance qui lui est favorable, et classique pour le Parker qui joue la carte du confort, entre autres grâce à un V marqué qui passera efficacement la vague. ■