• Zodiac Open 4.2
Àpartir de 4 mètres, ça devient sérieux ! Le passage du 3.4 au 4.2 ouvre des possibilités de balades côtières à trois ou quatre, même avec un peu de clapot.
Réduire les gaz sans stresser
Il n’est plus nécessaire de s’angoisser quand on réduit les gaz, et le risque d’inondation du cockpit est nettement moins important qu’à bord de ses deux petits frères. Exceptionnellement, le 4.2 recevait un 60 chevaux, faute d’un 50 chevaux disponible. Nous étions donc 10 chevaux au-dessus de la puissance d’homologation, ce qui compromet la sécurité en virage rapide, et emmène le bateau à plus de 32 noeuds, une vitesse pas franchement nécessaire. Malgré tout, il faut rester stratégique dans le placement des poids, car à deux personnes le déjaugeage se mérite. Avec un seul passager, le 4.2 déjauge en 4 secondes environ. Une fois lancé, c’est un boulet de canon et il y a fort à parier qu’il sera très performant avec un 50 chevaux. Le bateau est sensible au trim qui permettra d’aller chercher la meilleure vitesse maximale, mais il ne faut pas en abuser non plus, car au-delà d’un certain seuil la coque devient aérienne et commence à louvoyer (avec le 60 ch en tout cas).
La direction directe par câble est souple, mais, si le volant est lâché, elle part tout de suite à droite. Il faudra veiller à bien régler la dérive anticouple pour réduire ce phénomène classique et au besoin investir dans une direction No Feedback, à moins de 200 €.
Surmotorisé pour l’occasion
Côté équipement, la possibilité d’installer un grand et robuste bimini à structure aluminium pour abriter du soleil la partie cockpit est appréciable. Il est suffisamment renforcé et maintenu pour être utilisé en navigation (l’option est disponible à partir du 3.1). L’agencement des places assises à bord est également agréable, tout comme la stéréo Fusion de très bonne qualité (option), les portegobelets en inox, ainsi que l’astucieux filet vide-poche sous le volant. Autant de détails pour cette gamme qui possède sans aucun doute l’une des meilleures finitions disponibles sur le marché, où l’offre est pourtant pléthorique.