Exemplaires !

Les deux bateaux bénéficient de la même carène au V constant et très prononcé de 24° à l’arrière, avec une longueur de 8,60 mètres pour 2,59 mètres de large seulement. Cette carène, tranchante, leur assure un passage en mer à la fois efficace et très confortable, quelles que soient les conditions.

Elle se montre en revanche assez sensible à la répartition des poids à l’arrêt et en navigation et demande un réglage précis des flaps, un équipement qui est d’ailleurs proposé en standard. En virage, l’accroche est étonnante, les bateaux ne décrochant jamais et virant dans un rayon très court, mais avec un angle de gîte prononcé. Côté motorisation, là où le 270 est équipé d’un unique moteur in-bord de

300 ou 370 chevaux couplé à une embase Z-drive, le 280 est propulsé par un ou deux hors-bord, sa motorisation maximale étant de 2 x 250 chevaux Mercury. La version hors-bord que nous avons pu essayer chez le concessionnaire Hype Nautic, installé dans le Morbihan, était équipée des anciens Mercury Verado L6, mais, aujourd’hui, le 280 est proposé en 250 chevaux avec les nouveaux V8. La version in-bord était celle essayée en 2014 à La Rochelle, et à l’époque motorisée avec un Volvo D4 de 300 chevaux (voir MB n° 294). Ainsi équipés, les deux bateaux ont montré une grande vivacité, avec bien évidemment un avantage pour la version hors-bord qui décoiffe littéralement à l’accélération. Avec ses 500 chevaux sur le tableau arrière, la version hors-bord dépasse 46 noeuds en pointe, là où la version in-bord avec « seulement » 300 chevaux flirte avec les 40 noeuds. La consommation est bien évidemment en faveur de la version in-bord diesel, puisqu’à la vitesse de croisière, soit entre 23 et 25 noeuds, la consommation passe du simple au double entre le 270 IB et le 280 HB.

Côté prix de base, le 280 même avec ses deux hors-bord est un peu moins cher que le 270, mais ses frais de francisation sont quatre fois

plus élevés.