Moteur Boat Magazine

L’impression 3D : partie 2

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Il existe différents types de démarreurs adaptés à des spécificit­és moteur particuliè­res (vitesse de rotation, taux de compressio­n, nombre de cylindres, etc.).

Nous n’en ferons pas la liste exhaustive, car les fabricants ont développé énormément de déclinaiso­ns combinant différente­s technologi­es. Deux principale­s variantes existent dans la famille des démarreurs à solénoïde, la plus répandue sur le marché : les démarreurs à inducteur à aimants permanents (détaillés ici), et les démarreurs à bobines d’inducteur. Les premiers fonctionne­nt avec des aimants à magnétisme permanent, tandis que les seconds sont constitués de bobines qui jouent le rôle d’électroaim­ants selon le principe d’induction électromag­nétique : le courant qui circule dans les spires génère un champ magnétique autour de la bobine.

La circulatio­n du courant à l’intérieur du solénoïde est similaire à celle des démarreurs à inducteur à aimants permanents.

La différence se situe au niveau du moteur électrique du démarreur ; au lieu d’alimenter directemen­t les charbons, le courant circule d’abord dans des bobines (électroaim­ants), puis dans les charbons.

Ce système permet de générer plus de couple au démarrage grâce au magnétisme beaucoup plus important des électroaim­ants. Les démarreurs à bobines d’inducteur sont intéressan­ts pour des moteurs ayant des taux de compressio­n élevés ou pour obtenir plus de fiabilité au démarrage. Les aimants permanents ont en effet plusieurs défauts : ils peuvent perdre en magnétisme, se décoller de la carcasse et ils sont fragiles (cassants). Il est d’ailleurs vivement déconseill­é de tenter de décoller les charbons en tapant avec un marteau sur son démarreur. S’il s’agit d’un modèle à aimants permanents, c’est le meilleur moyen de les fendre

– au moins vous serez sûr que votre démarreur est bien cassé !

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