Vends 56 000 € Lomac Adrenalina 7.5 de 2014
Avec sa sellerie bleu lagon et ses flotteurs gris, ce Lomac Adrenalina 7.5 présente bien. Richement équipé, il est également en très bon état, cette première main ayant toujours été stockée dans les racks d’un port à sec.
Look d’enfer, qualités marines exceptionnelles, finitions remarquables, équipement pléthorique… » Voilà ce que l’on pouvait lire dans Moteur Boat au moment de la sortie de l’essai de cet Adrenalina 7.5, testé à l’époque lors du Salon de Gênes en fin d’année 2013. Ce modèle, le troisième à avoir vu le jour après les Adrenalina 8.5 et 9.5, en reprend le style, avec son nez proéminent, sa console profilée et ses pavois rehaussés. Au chapitre des différences avec ses aînés, on peut citer le salon avant qui disparaît au profit d’un bain de soleil, l’ajout d’une banquette droite à la place d’une assise en U, ainsi qu’une console logiquement plus réduite. Les vitesses mesurées lors de l’essai avec un 300 chevaux Yamaha avoisinaient les 50 noeuds et ce Lomac franchissait 30 noeuds en à peine 6 secondes. Il était également précisé que « ce semi-rigide à l’étrave tranchante conserve un bon équilibre en toutes circonstances. C’est seulement en jouant avec le trim, à partir de 45 noeuds, que le pilotage requiert un minimum de vigilance ».
Une première main stockée en port à sec
L’occasion sélectionnée ce mois-ci est exposée chez Mas Marine, à Hyères. Il s’agit d’une reprise, l’ancien propriétaire – un adepte de la pêche hauturière – souhaitait une bimotorisation pour davantage de sécurité et recherchait surtout un modèle plus grand. Ce Lomac est une occasion intéressante à plus d’un titre. C’est une première main, qui a toujours été entretenue par un professionnel. Et, surtout, ce semi-rigide était stocké en racks, au sein du port à sec hyérois du concessionnaire Portland, un avantage, en particulier pour un semi-rigide qui a tendance à se fatiguer plus vite (surtout les flotteurs) s’il passe toute la saison à l’eau. Cet Adrenalina était utilisé par son ancien propriétaire pour des parties de pêche au large d’Hyères, ce qui explique les 400 heures de fonctionnement, un total qui pourrait sembler élevé, mais, en le ramenant à une utilisation annuelle, il donne environ 60 heures par an, ce qui représente une moyenne haute dans la plage d’utilisation. Il faut préciser que la plupart des heures ont été effectuées à des régimes de ralenti, pour la pêche à la traîne. De plus, les révisions ont été réalisées par le professionnel dans les règles de l’art. Enfin, cette occasion comme son moteur sont garantis par Mas Marine qui le vend directement (il ne s’agit pas d’un dépôt-vente).
Première constatation en mettant le pied à bord : l’unité est en très bon état au regard de l’activité halieutique pratiquée à bord et qui, souvent, a tendance à plus abîmer les bateaux que ceux ayant eu un usage « classique », ce qui n’est pas le cas ici. La carène est correcte, sans trace d’impact. C’est tout juste si une petite reprise de gel-coat sera à refaire au niveau de l’étrave, entre le davier et la cadène de remorquage ; elle est sans gravité, mais son emplacement nécessite d’être comblé. À l’intérieur, le gel-coat est en bon état, avec des
pointes de diamant affûtées. Un petit nettoyage sera à effectuer pour retirer une tache de rouille située au niveau des pieds du pilote. Un détergent à base d’acide est préconisé pour en venir à bout. Il pourra d’ailleurs être utilisé pour effacer d’autres coulures de rouille, comme celles présentes sous le dalot d’évacuation, sur le tableau arrière. La sellerie est dans un état satisfaisant, avec quelques déchirures, la plus importante étant située au niveau de l’assise de la banquette arrière. Mais il ne s’agit que de détails d’ordre esthétique, sans gravité pour la structure du bateau. Évidemment, cette première visite ne remplace en rien une expertise maritime digne de ce nom.
Un semi-rigide bien pourvu au niveau des options
Côté équipement, ce Lomac est plutôt bien doté, à commencer par sa remorque routière à double essieu. L’inventaire révèle également un bimini repliable qui disparaît dans la banquette arrière (très pratique), une douchette, des plateformes de bain, un réfrigérateur, un guindeau électrique, un bain de soleil avant, sans oublier le taud d’hivernage. L’électronique se compose d’un combiné GPS-sondeur Garmin et d’une VHF fixe Navicom. Le moteur, un Verado 250, ne présente pas de défaut extérieur et possède des commandes et une direction électriques. À noter également la présence du système Activ Trim développé par Mercury.
Si l’usage principal du propriétaire précédent était axé vers la pêche, ce semi-rigide est évidemment destiné avant tout à une utilisation plus traditionnelle, et conviendra parfaitement à une famille, comme l’atteste le plan de pont. Celui-ci est assez classique, avec un bain de soleil avant, une console centrale qui renferme un petit logement (mais sans couchage) et une banquette droite bien protégée par de hautes hiloires.
Enfin, du côté du prix de vente, ce dernier semble cohérent avec la valeur relevée dans les colonnes de L’Argus du Bateau, puisqu’il est de 33 500 € pour la coque (millésimée 2014) et 12 300 € pour le moteur (toujours pour la même année), soit un total de 45 800 €, une valeur qui s’entend sans équipement. Le delta entre le prix de vente de 56 000 € et ces 45 800 € semble donc logique, au regard de l’équipement. ■