Quicskilver Captur 705 Pilothouse
Le Quicksilver 805 PH a désormais un petit frère avec ce nouveau Captur 705 PH qui reprend de son aîné sa silhouette flatteuse de timonier résolument ancré dans son époque. Avec son prix canon, il s’impose d’emblée comme un acteur incontournable du marché.
Le Quicksilver Captur 675 PH a vécu. Le voilà désormais remplacé par ce nouveau 705 PH qui gagne au passage 15 centimètres en longueur, tout en conservant ses 2,55 mètres de large pour rester compatible avec un transport au gabarit routier. Le style propre au chantier Quicksilver (qui fait partie du groupe américain Brunswick) demeure, avec une timonerie au rouf anguleux et au pare-brise inversé. Les grosses mains courantes, les porte-cannes et les balcons noirs de belle section participent à ce côté « baroudeur » ou, du moins, laissent entendre que le bateau s’oriente vers un programme de pêche.
Des arguments pour la pêche
Que les amateurs de bains de soleil passent leur chemin… Ce Captur 705 PH possède d’autres arguments, comme ses deux grands bacs à poissons (des viviers oxygénés, idéals pour le « no kill »), des supports de cannes, des rembourrages dans la partie supérieure des francs-bords, ou bien encore des cale-pieds pour se maintenir plus efficacement lors des parties de pêche. Le tout figure dans le cockpit, qui reste évidemment la pièce maîtresse du bateau. À même le sol, on trouve deux coffres latéraux (dont l’un à tribord qui fait office de vivier), ainsi qu’une grande soute centrale où prendra place la table qui dispose d’un logement spécifique et son pied amovible, mais aussi toute la partie technique (réservoir, batteries, filtres, etc.). Le capot se maintient en position haute au moyen de deux vérins. L’intérieur des francs-bords accueille à bâbord des rangements pour les cannes, tandis qu’à tribord est située une banquette qui se replie en cas d’inutilisation. Deux portillons ferment le cockpit, qui est encaissé par rapport aux plateformes arrière. Ces dernières s’avéreront bien pratiques pour remonter un casier ou débarquer depuis l’arrière. Sur le tableau arrière, un meuble central prend place. Il fait office de second vivier du bord et est surmonté d’un plateau qui pourra servir de planche à découper. Ce meuble central se rabaisse vers l’avant, afin de permettre à la tête motrice du hors-bord de ne pas buter contre le tableau arrière et de se relever complètement.
Le plan de pont est de type walkaround, avec des passavants asymétriques, celui à tribord étant plus