Le nettoyage des plages et du littoral selon Poralu
Le robot, électrique et silencieux, se fraye un passage entre les serviettes de plage. Sa remorque se remplit de bouteilles et de mégots laissés par les touristes. BeBot, le premier des quatre modèles de la gamme The Searial Cleaners lancée par Poralu Marine pour nettoyer le littoral, est en action. La société située dans l’Ain, leader mondial des pontons nautiques en aluminium, en a déjà commercialisé une vingtaine, à 40 000 € l’exemplaire, en Italie et au Moyen-Orient. Conçu avec la société italienne Niteko, le robot télécommandé BeBot peigne le sable en surface, ne s’enfonçant pas au-delà de 5 à 10 centimètres « pour empêcher les phénomènes d’érosion et préserver la faune, comme les oeufs de tortue », précise Jean Devictor, directeur du développement chez Poralu
Marine. D’autres Searial Cleaners seront mis à l’eau à l’automne. comme Pixie, un drone flottant destiné à récupérer les détritus dans les ports et les marinas, à la manière d’un aspirateur de piscine. Ou InvisiBubble, un cordon posé au fond de l’eau qui émet une barrière de bulles pour capter des déchets, liquides ou solides, sans bloquer la circulation des bateaux et des poissons. Un bateau collecteur de déchets – baptisé XBoat – aux caractéristiques encore confidentielles, doit compléter la gamme l’année prochaine. Chacun des produits a été conçu avec un partenaire différent. Poralu (40 millions d’euros de chiffre d’affaires et 150 salariés) en assure la fabrication à Port, sur le lac de Nantua, et la distribution exclusive.