Le mois des retrouvailles!

C’est une rentrée en fanfare que nous avons vécue durant ce mois de septembre ! Après presque deux ans sans salon, le Cannes Yachting Festival, qui s’est tenu du 7 au 12 septembre dernier, est apparu comme une bouffée d’oxygène, comme les prémices d’un retour à la vie normale. Quel plaisir de se revoir « en vrai », de redécouvrir le sourire de son interlocuteur, de pouvoir toucher la main courante de cet open, de tâter l’épaisseur de la sellerie de ce bain de soleil, d’emprunter le passavant de ce walkaround, de vérifier le volume de ce cabinet de toilette, ou encore de se mettre au volant de ce semi-rigide pour tout simplement apprécier le confort de sa position de conduite… Ce Covid aura eu cela de bon, il a révélé l’importance du contact humain qu’aucun événement virtuel, quel qu’il soit, ne pourra jamais remplacer. C’est donc un Salon de Cannes totalement euphorique que nous avons vécu. L’objectif que s’étaient fixé les organisateurs, « faire aussi bien qu’en 2019 », a été largement atteint. Non seulement le nombre de bateaux exposés était équivalent (à quelques unités près), mais la splendeur de cet événement avec des unités encore plus grandes, encore plus belles, est restée intacte. Dans la foulée de Cannes, le Salon de Gênes puis le Grand Pavois de La Rochelle, quelques semaines plus tard, ont confirmé le plaisir que procurait le retour des expositions. Malgré les contraintes sanitaires, le public a répondu présent, trop content lui aussi de pouvoir arpenter de nouveau les allées d’un salon et voir, sans écran interposé, le bateau de ses rêves. Le mois de septembre a été celui des retrouvailles et a mis en évidence le dynamisme des marchés européens, mais aussi américains. Les carnets de commandes sont remplis, les stocks faibles et l’activité pour l’année 2021 devrait retrouver le niveau de 2019. Reste que des difficultés d’approvisionnement d’équipements majeurs (électronique, moteurs, matières premières…) rallongent les délais de livraison et créent une certaine tension. Malgré tout, l’engouement fort du public pour les activités nautiques permet à la filière de regarder vers l’avenir avec une certaine confiance.