Comment appliquer le Doxanode
Le Doxanode protège les métaux en évitant la corrosion et fait aussi office de barrière antisalissure, le tout sans biocide. Nous avons suivi son application, à la portée de tous, sur un Dervinis 620 du chantier Bord à Bord.
Récemment dans le n° 382 de Moteur Boat Magazine, nous avions présenté les nombreuses caractéristiques du Doxanode, un protecteur anticorrosion qui fait également office d’antifouling pour les carènes en aluminium, et dont l’histoire débute en Angleterre il y a plus de cinquante ans. La marque et le produit ont été rachetés en 2018 par un Français qui le fabrique et le distribue désormais au sein de l’Hexagone, entre autres auprès d’enseignes comme VDM, Reya ou certains shipchandlers.
Pour les carènes, mais aussi les hélices, etc.
Concrètement, le Doxanode offre une protection électrolytique aux carènes métalliques (principalement en aluminium ou en acier), mais convient aussi aux oeuvres mortes pour ceux qui le souhaitent, y compris celles en fonte ou en bronze. En plus des carènes, les hélices, étambots, safrans et autres gouvernails pourront recevoir ce traitement. Le Doxanode agit comme une anode sacrificielle, mais possède également des propriétés antifouling.
Si la carène se salit au fil des mois, il suffit de passer une éponge ou un jet au nettoyeur à haute pression pour retirer les salissures dès leur apparition.
Enfin, le Doxanode apporte un dernier avantage aux carènes en aluminium, déjà solides par définition : il forme une couche très robuste, sorte de protection mécanique face aux chocs, aux impacts, aux rayures…
Il est composé de zinc (à 70 %) et d’un liant inorganique (à 30 %), donc sans toxicité car dépourvu de solvant, de catalyseur, de durcisseur ou d’odeur. Ce liant sert à fixer le zinc une fois celui-ci sur la surface.
Sa pose, sur les oeuvres vives ou mortes, est à la portée de tous, et nous avons pu suivre son application sur la carène d’un Dervinis 620, le best-seller du chantier Bord à Bord qui signait ici son centième modèle ! ■