C’était Mieux Avant Marc Marquez, KING du parking ?
Ainsi que la plupart des motards, sitôt que j’enfourche ma brêlasse, je me mets automatiquement en mode “efficacité maxi”. Remontage de file, légères entorses au Code, oeil aux aguets, prompt poignet, on n’est pas là pour mollir (surtout le matin…), il s’agit de ne pas laisser s’empiler ces secondes qui ont si vite fait de se changer en minute. Pour ce qui est d’accéder au plus vite à nos nouveaux locaux de St-cloud, il ne me reste plus qu’un seul secteur où je peux améliorer : l’entrée du parking souterrain. J’ai essayé, l’autre jour, en roue libre, de lâcher le guidon à dextre pour fouiller en ma poche et en extraire le badge, malgré ma gantition. J’ai réussi, non sans une tite perte d’équilibre, brrrrrr, mais il a bien fallu que je m’arrête pour l’insérer en la fine fente du lecteur commandant l’ouverture de la barrière. Et là, j’ai fondu en larmes en pensant à Marc Marquez et à sa façon de changer de machine en cas d’averse ou de séchage de la piste (ici, à Assen en 2014)… Comment que c’gamin te sortirait son passe de la main gauche sans couper et, tel l’éclair, sabrerait avec précision son bout de plastoc pile en la gorge, passant fissa sous la barrière qui n’a pas eu l’temps de se lever totalement, s’engouffrant alors dans le droite en glisse des deux-roues avec une vitesse impressionnante tout en rezippant la poche où le sésame venait de faire son clos retour… Bon, certes, rien ne sert de courir à qui part à point, mais franchement, fait chier, la vieillitude… C’EMA !