Au vocabulaire pas tibulaire Ah, l’assot !
J’apprends, grâce au site ecriture.scribay.com (conseils d’écriture, curiosités littéraires et sources d’inspiration), que l’académie française a, impitoyable, éjecté récemment de son dictionnaire célèbre quelques mots zob-solètes, parmi lesquels le verbe assoter. Assoter, rendre sot, était certes déjà vieilli au 17e siècle, m’enfin il me semble que notre époque avait tous les atouts en main pour lui permettre de retrouver une seconde jeunesse… Entre les hanounâneries pitoyables, les discours des maires de Paris sur la circulation intramuros des 2RM, les délires des hystériques de l’hypersécurité routière, les promesses des candidats au trône de France, les prêches monothéistintégristes, les argumentaires de l’industrie alimentaire, les slogans publicitaires et les bandesannonces, les commentaires de course et les déclarations d’après-podium, les pratiques de la téléphonie mobile, la multiplication du bitza néo-tréto-päbô-tréchéro, toutes les calembredaines qui abondent parmi les rézozoziaux (sans oublier les chroniques imbéciles de pisse-copie qui se croient malins à jouer les intéressants), on n’a pas fini de régresser du cerveau. On pourra même considérer, devant l’acceptation généralisée de ce déplorable état de fait, qu’au niveau de sport national s’est désormais hissé l’assote-mouton… Enfin, allez, gardons le sourire, bon courage, faut pas mollir… et qu’ç’assote !