CÔTÉ FRANÇAIS

ZARCO ET BAZ ONT LE MORAL

Pour la troisième fois consécutive, Johann Zarco s’est montré convaincant. S’il est devancé par Jonas Folger (4e et meilleur débutant), il a impressionné par sa constance en rythme de course : à la moyenne des tours rapides réalisés le dernier jour, il se retrouve 10e en 1’30”583, devant Lorenzo, et à 1”4 du plus rapide, Marc Marquez (1’29”125). De bon augure pour la suite. « Sur ce circuit, j’ai toujours eu des difficultés en Moto2, et la vitesse en Motogp est impressionnante. J’ai donc pris mon temps et je me suis amélioré petit à petit sans faire d’erreur, ce qui est positif. Le dernier jour, il n’y avait pas trop de vent le matin, mais je n’ai pas pu améliorer mon chrono autant que je le voulais. L’après-midi, ça s’est remis à souffler fort, donc, dans les courbes rapides, c’était plus délicat. Mon point faible reste l’accélération. Je suis content pour Jonas [Folger] et Alex [Rins], car il se sont montrés très rapides. Et en même temps, ça me montre que s’ils peuvent le faire, moi aussi. » Loris Baz était, lui, aux prises avec une Ducati GP15 plus compliquée. « Le problème principal, c’est le grip, en pneus neufs comme en pneus usés, il n’y a que peu de variations au chrono », expliquait son nouveau chef ingénieur italien, Paolo Zavalloni, vendredi à la mi-journée. Mais, comme toujours, Loris voit le verre à moitié plein : « On a progressé pas à pas pour finir par descendre en 1’29, ce qui n’est pas très loin des leaders. Ça n’a pas été facile, mais on a essayé beaucoup de choses et, finalement, on a trouvé une direction de développement claire lors de la dernière après-midi. Paolo a fait du bon boulot et je suis satisfait. »

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