Entretien : ce qu’il faut savoir
« Cette moto n’a aucune faiblesse notoire, affirme Didier Daumin, président du RD 500 LC Club de France (http://rd500lc. free.fr/). Une 500 RDLC, c’est juste 4 monos de 125 RDLC collés ensemble. La base est donc en béton ! Il faut juste prévoir une vidange de boîte tous les ans et le changement des quatre bougies tous les 10 000 km… » Pour paraphraser Sartre, avec la 500 RDLC, le risque c’est les autres. Confiez votre moto à n’importe qui et vous risquez de le regretter. Car, même si la base est simple, il faut quand même connaître. Or, aujourd'hui, même les concessionnaires Yamaha ne savent plus travailler cette replica 2-temps. Pour vos révisions et autres besoins, il faudra donc se tourner vers un spécialiste reconnu, comme Bruno Vecchioni. L’ancien pilote et sorcier technique de Yamaha Motor France est maintenant établi à son compte au sein de la structure VRS basée à l’autodrome de Montlhéry. « Une moto vieille d’une trentaine d’années, quel que soit l’état, il faut s’attendre à de l’usure. En plus, sur la 500, il faut connaître, confirme Bruno. Pour changer le filtre à air, par exemple, faut aller sous le réservoir. Et là, on va peut-être aussi trouver des durites d’essence qui auront durci avec le temps. Il y a plein de petits détails à connaître sur la 500… » D’après Bruno, pour une révision simple, il faut compter environ six heures de main-d’oeuvre pour un coût total d’environ 700 €.