Moto Journal

L'hommage au motard

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Dans cet ouvrage écrit par Jean Basselin, qui fut son proche collaborat­eur puis un ami, on découvre la sacrée brochette de motos que s'est offerte l'idole des jeunes durant sa longue carrière. Des motos, il en est recensé une trentaine, dont la moitié de Harleydavi­dson, sa marque de prédilecti­on. Et encore, précise Basselin, il y en a qui ont été volées, qu'il a données ou qui ont disparu. S'il a débuté sa carrière par une Hydra Glide de 1956, année où il faisait son service militaire, un bon nombre de japonaises et d'européenne­s ont défilé dans le garage de la star : en vrac, Norton Atlas, CB 750, Bonneville T120, Kawa 900 Z1, Z 1300 6-cylindres, Z 1000, 900 Ninja, Sumo 1500, Yamaha XT 500, Ducati 996, Triumph Thunderbir­d préparée par Mecatwin. Certaines de ses machines ont été faites sur mesure, comme le Softail Heritage 1340 Laura Eyes, toute carrossée à la couleur des yeux de David et Laura, ses enfants, moto qu'il anfourcha sur la scène du Parc des Princes lors du concert de ses 50 ans, en 1993. Evidemment, chaque moto a sa petite histoire. Comme par exemple la Ducati 996 SPS, la moto d'un des frères Decaux (les abribus), achetée sur les conseils de Paul Belmondo, trop raide pour les hanches fragiles de Johnny. Johnny possédait à cette époque une Ferrari Modena, la rouge italienne faisait donc bien à côté. « Sers-toi de ce monstre, moi, je ne monterai jamais dessus, je suis incapable de rouler avec ça », lança le généreux rocker à l'auteur. Ce livre s'adresse sans doute plus aux fans de Johnny qu'aux passionnés de motos. Le parcourir offre toutefois, outre un super voyage dans le temps et une jolie plongée dans l'histoire de la moto, un bel hommage au rockeur récemment disparu. Le taulier comme on l'appelait. Sans compter les (très) belles autos, autre passion dévorante de Jean-philippe Smet.

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