Moto Journal

Présent dès son plus jeune âge dans le paddock, Kenny Foray a tracé une route qui l’a amené à décrocher le titre de champion du monde d’endurance en 2014. Avant de devenir champion de France Superbike cette année.

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Valentin Roussel PHOTOS Gérard Delio et VR Il prend un classeur dans son garage. Rapidement, des souvenirs lui remontent à la tête. A l’intérieur, on trouve des articles de presse et des images de son idole, Max Biaggi. Dans les premières pages, on peut également voir sa bouille avec celle de “l’empereur romain”. Il faut dire que Kenny Foray s’est rapidement intéressé à l’univers de la compétitio­n motocyclis­te. Fils de Jean Foray, ancien pilote en GP, Kenny a, avec son frère Freddy, connu très tôt l’ambiance d’un paddock. S’ils se retrouvent dès quatre ans sur un Pee Wee, les deux frangins ont également d’autres centres d’intérêt. Inscrits dans un club de football et d’athlétisme, Kenny et Freddy se rendent pratiqueme­nt toute la semaine aux entraîneme­nts avant les compétitio­ns du week-end. Mais ce n’est pas encore assez. Le soir, quand ils rentrent de l’école, ils descendent sur le terrain en bas de leur immeuble, à La Celle-saint-cloud, dans les Yvelines. Ils y passent des heures. Le tout sous les yeux de leur professeur de sport qui habitait là. « Il disait à notre père que nous étions hyperactif­s », se marre Kenny. Ce n’est finalement que vers l’âge de seize ans qu’ils se lancent en compétitio­n sur deux-roues. Et ils démarrent tout de suite dans le grand bain, puisque le paternel les inscrit en Open 125. Quand ils arrivent au Mans, pour la première course du championna­t, ils n’ont d’ailleurs que deux journées d’essais dans les pattes. Les débuts sont donc difficiles.

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