Moto Journal

Les vacances de Valentino au Monza Rally

Que fait Valentino Rossi quand il n’est pas sur sa Yamaha M1 ? Du rallye auto ! Avec une sixième victoire au Monza Rally Show, le nonuple champion du monde a fait le plein de motivation pour 2018. Et il en parle.

- PAR Riccardo Gugliemett­i TRADAPTATI­ON Thomas Baujard PHOTOS Monster Energy/milagro/mch Photo, Gold and Goose et DR

La veille du Monza Rally Show, Valentino Rossi est l'invité, comme l'an passé, du Deejay Radio Show milanais animé par Linus et Nicola Savino. Le Doctor y cause Motogp pendant une demi-heure environ, évoquant la saison passée, puis son avenir. Le nonuple champion du monde commence par le GP de Valence, et la tension qui y régnait : « Tu as les jetons dans ces moment-là. L’angoisse monte déjà vers midi, au moment du départ de la course Moto2. Tous ceux qui ne l’admettent pas ne sont pas franchemen­t honnêtes. Mais c’est comme ça depuis mon premier GP 125. » Il sourit. « En fait, tu as peur de te planter et de commettre une erreur. » Puis Rossi évoque Johann Zarco, qu'il compare pour l'occasion à un pilote de Formule 1 : « Verstappen est comme Zarco, il ne freine jamais, déclare-t-il en souriant. Il vaut mieux te pousser quand il arrive, parce que sinon, c’est un coup à ce qu’il te sorte, et lui avec... – Il paraît que KTM convoite Zarco. Que doit faire Yamaha ? – Honnêtemen­t, je ne sais pas. Je ne me préoccupe que de moi. » Linus Savino appâte ensuite l'idole en mentionnan­t Iannone, qui, selon la rumeur, s'est récemment séparé de sa petite amie, Belen Rodriguez, un mannequin. « Andrea devrait être plus serein désormais », plaisante le Doctor.

LE DIXIÈME TITRE

Puis Valentino parle d'avenir : « J’ai peur d’arrêter. Lorsque je stopperai le Motogp, il me restera dix ans pour courir en auto, par exemple en rallye, mais aussi sur circuit. J’aimerais disputer les 24 Heures du Mans. Alonso est

aussi de la partie. Peut-être qu’on pourrait courir ensemble, comme ça, le soir, on pourrait aussi aller au resto », se marre-t-il. Car Alonso est le nouveau boyfriend de son ex, la ravissante Linda Morselli, mannequin elle aussi. « Aussi longtemps que je serai compétitif, je tiens à courir, car c’est ma passion. » Le rêve d'un dixième titre est plus concret que jamais pour Vale : « En 2016, j’aurais pu le décrocher, mais, cette année, c’était plus dur. Cela va dépendre de moi comme de la moto. Yamaha a besoin de faire un bond en matière de performanc­es pour l’an prochain. Maverick [Viñales] et moi avons bossé dur, et maintenant la balle est dans le camp des Japonais. Ils vont devoir travailler sur le moteur comme sur le châssis. » Valentino évoque aussi ses rivaux les plus coriaces des vingt dernières années. « Marquez est très fort, mais Stoner et Lorenzo aussi. Je dirais ces trois-là. Quant à la saison de Jorge sur la Ducati… C’est une moto difficile, surtout quand tu viens d’une Yamaha. Elles sont complèteme­nt à l’opposé. Même si Lorenzo a fini par être compétitif ces derniers temps. Donc, maintenant, la Rouge est rapide. On l’a vu avec Dovizioso, mais aussi avec Jack Miller lors des essais de Valence. Je crains qu’en 2018, Lorenzo soit vite. » Vale mentionne aussi son demi-frère Luca Marini, également engagé au Monza Rally : « On le surnomme Marinovic, le pilote russe, parce qu’il est froid et calculateu­r. C’est aussi un grand gabarit, qui ne laisse pas ses émotions le trahir. On s’entend bien et on partage le goût du challenge. – Bon, et si Zarco te rappelle Verstappen, à qui te fait penser Marquez ? – Ah, ça, je ne sais pas.

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 ??  ?? Dans sa Fiesta RS WRC décorée par Aldo Drudi, Valentino Rossi met du gros gaz. Bon, 380 ch pour 1 190 kg, par rapport à une M1 de 280 ch pour 157 kg, c'est gentil, mais faut être indulgent avec les caisseux…
Dans sa Fiesta RS WRC décorée par Aldo Drudi, Valentino Rossi met du gros gaz. Bon, 380 ch pour 1 190 kg, par rapport à une M1 de 280 ch pour 157 kg, c'est gentil, mais faut être indulgent avec les caisseux…

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