Jeudi soir à Puerto Santa Maria
La veille du début des essais, les fans commencent à affluer en direction du circuit. Pour aller à leur contact, direction la petite ville côtière de Puerto Santa Maria, située à 30 km au sud-ouest, face à l’atlantique. Le plan : aller déguster des crevettes fraîches (les grosses, les tigrées !) tout en matant le concours de rupteurs et de burn-out qui a lieu juste devant le restau. Un grand moment. Notre spot : Romerijo, une sorte de grande brasserie où l’on vient chercher les crustacés frais péchés avant de les becter accompagnés d’une cervoise – et des bouchons d’oreilles ! Comme au Mans, certains spectateurs martyrisent tellement leurs engins qu’ils risquent de finir leur week-end à pied. Surtout lorsqu’il s’agit de CBR 600 semiratonnées. Toutes les sportives défilent, du Gex 1000 standard à l’exotique 750 MV. La seule constante : aucun pot d’origine. Mention spéciale aux minots qui passent en roue arrière sur leurs VTT, salués par les hourras des tarmos connaisseurs. Vers 22 h, ça se gâte, avec les premiers burn-out des quads et Tmax qui donnent l’impression de manger des crevettes aux pneus. Mais l’ambiance bon enfant et la qualité du spectacle l’emportent sur ces menus désagréments. Et à partir du vendredi, c’est comment ?, demandé-je à la serveuse : « Il y a quatre ou cinq fois plus de monde ! » Là, ça doit devenir sauvage…