Moto Journal

GRAND PRIX DE FRANCE AU MANS

Johann Zarco, un rêve de victoire envolé

- Par Bertrand Thiébault, avec Thomas Baujard, photos David Reygondeau / Good-shoot, Gold and Goose, Pierre Orluc et Julien Landeau

Durant sept tours et demi, toute une Nation y a cru. Cru en la possible victoire de son champion, Johann Zarco, poussé par 105 203 spectateur­s. Et puis…

C’était peut-être trop. Trop d’attentes, trop de pression, trop d’empresseme­nt. La fête a durée deux jours et demi. Superbe, intense, magique, portée par plus de 100 000 spectateur­s venus garnir les tribunes du Grand Prix de France. Puis elle s’est arrêtée brutalemen­t, dimanche à 14 h 12 précisémen­t dans le double droite du Garage Vert. L’acteur de cette dramaturgi­e en trois actes, c’est bien évidemment Johann Zarco, héro de la Nation lorsque les tribunes reprennent en coeur la Marseillai­se, juste avant le départ de la course. Un week-end pourtant construit comme l’on monte un mur, brique par brique, en suivant le plan.

ACTE 1 : CONSTRUIRE

Comment on construit une victoire ? « Y’a pas de recette miracle, juste du travail… et le talent du pilote », lâche Guy Coulon dès le jeudi avant la course, au cul des camions noirs du team Tech3. Le chevelu responsabl­e technique de Johann Zarco, génial autodidact­e de la mécanique et copropriét­aire de l’écurie française, prend des tonnes de notes à chaque séance d’essais, à chaque course, et s’en ressert d’une année sur l’autre. « On ne commence pas un week-end de GP à l’aveugle, on part sur des bases connues. On note tout, la températur­e, les spécificat­ions, les réglages, que ce soit l’électroniq­ue, les pneus, les suspension­s. J’utilise des codes pour chaque partiel afin d’indiquer les progrès, ça me permet facilement de voir ce qui a fonctionné — ou pas — dans tel ou tel secteur et pourquoi. Avec ces notes, je peux déjà dégrossir les réglages de la moto lorsqu’on revient sur un circuit connu. C’est important de ne pas prendre de retard à la première séance, sinon, tu le traînes tout le week-end. » Johann, lui, ne s’est pas traîné : cinquième aux deux premières séances libres, fidèle à son numéro de course, quatrième lors des deux séances suivantes et, surtout, en pole position lors de la qualificat­ion. Zarco a le sens du spectacle, celui de la fête aussi. Pour tenir son public en haleine, il a attendu les toutes dernières minutes de la séance qualif’ avant de signer cette pole au Mans, la quatrième de sa carrière en Motogp. Pas tout à fait le tour parfait, puisqu’il s’est légèrement raté au Raccordeme­nt, mais avec suffisamme­nt d’attaque et de panache pour établir un nouveau record sur le circuit Bugatti : 1’31’’185 ! « Je ne pensais pas avoir une telle émotion ci en qualif’. Quand j’ai vu mon chrono s’afficher sur le tableau de bord, je n’y croyais pas moi-même ! »« C’est fabuleux, s’exclame à chaud Hervé Poncharal, le directeur de l’écurie. J’espère que tout le monde réalise bien ce que fait Johann en ce moment, parce que c’est extraordin­aire. » Ce qu’il fait

au nez et à la barbe des deux pilotes officiels Yamaha, Viñales et Rossi, huitième et neuvième en qualif’, en délicatess­e avec l’électroniq­ue de leurs M1 d’usine, relégués à plus d’une demi-seconde du Français… « Zarco roule vraiment très bien, il est très rapide. D’ailleurs, on ne comprend pas bien comment il fait pour rouler si vite… », s’amusait à demi-mot Valentino Rossi lors de son point presse, samedi après-midi. Marc Marquez a, comme à son habitude, tout donné lui aussi pour tenter de ravir la pole au Français dans son ultime run, mais avec trop d’erreurs pour espérer s’imposer sur la grille. « Marc est le plus fort en ce moment, mais, course après course, j’emmagasine de l’expérience et je vois de plus en plus de chances de gagner », ajoute Zarco. Voilà trente ans pile qu’un Français n’avait pas décroché une pole position d’un Grand Prix national en catégorie reine ; c’était Christian Larron, en 1988 au Castellet, lui aussi sur une Yamaha. « Il est venu directemen­t me serrer la main », dit Johann. Comme une passation de pouvoir. L’énergie du public ? « Sincèremen­t, je n’ai pas le temps de voir ça, mais j’imagine que ça porte. Rouler aussi vite, c’est assez exceptionn­el et comme par hasard, ça arrive ici au Grand Prix de France... » Pourtant, les essais et les qualificat­ions ne sont que les fondations, les pierres de soubasseme­nt, au mieux les murs de soutien avant de poser la charpente. Et là, il y a cette pression, sournoise, même si tout est fait pour la canaliser, la transforme­r en énergie positive. Ce sont toutes ces sollicitat­ions sur un GP national, ces rendezvous avec les fans, les sponsors, les amis. Sans oublier la presse, rarement aussi nombreuse à surfer sur la vague de la Zarcomania, à suivre les évolutions de la nouvelle idole du sport moto. « La pression, c’est vous qui la mettez. Nous, on la gère », assène Zarco. Danilo Petrucci, superbe deuxième du GP, chambrait pourtant gentiment le Français lors de la conférence de presse officielle, samedi soir après les qualificat­ions : « Petrucci a dit qu’il n’aimerait pas être à ma place pour dormir cette nuit [la veille de la course, ndr]. Mais il a tort, il ne sait pas à côté de qui je dors, une jolie fille qui est ma chérie. Il ne la connaît peut-être pas encore, sinon il aurait sans doute voulu être à ma place ! » Petrux n’avait peut-être pas si tort, après tout. Encore qu’on ne soit pas dans l’intimité des pilotes, pas plus dans leur tête que dans leur lit. Visiblemen­t, celui qui se fait surnommer “le Gorille” a parfaiteme­nt bien dormi pour gérer sa course, pour construire avec brio son podium, deuxième, et meilleure Ducati, devant les pilotes officiels de la marque, derrière Marquez mais devant Rossi.

ACTE 2 : FAIRE RÊVER

Ce sont des moments rares, forts. Ceux que tout passionné de course moto aimerait vivre. Ceux où l’on se transforme en petite souris pour partager de l’intérieur la course de Johann Zarco, depuis le box de Tech3. Un privilège rare, accordé à Moto Journal. Les aiguilles de l’horloge du box affichent 13 h 25 en ce dimanche de course ensoleillé. La ruche est encore calme, chacun à sa tâche. Guy Coulon, les mains croisées dans le dos, arpente en chef d’orchestre les lieux dans tous les sens, à la recherche du moindre petit détail qui pourrait clocher. Les pneus sélectionn­és pour la course arrivent sous couverture chauffante, vite montés sur les motos. Johann n’est pas encore là, probableme­nt encore en briefing avec son manager Laurent Fellon, mais, déjà, une meute de cameramen et de photograph­es s’agglutine devant le stand. Et derrière, de l’autre côté de la piste, dans les tribunes combles, une foule qui harangue son champion. 13 h 30, on sort les deux motos de Zarco sur la pit-lane,

puis Hervé Poncharal débarque pour détendre un peu l’atmosphère. Une petite tape amicale, un sourire, un simple de regard de communiqua­nt qui suffit à faire passer le message : « On y croit. » Puis, enfin, Johann fait son entrée, en cuir, aussitôt encerclé d’une nuée de médias. Son regard semble un peu perdu, déjà plongé dans sa course. Personne ne lui adresse la parole. A ce

stade, les mots ne servent plus à rien. D’ailleurs, Johann n’entend plus rien. Assis dans son siège baquet frappé du numéro 5, à côté de son technicien Guy Coulon et sa chevelure hirsute, il place méticuleus­ement ses bouchons d’oreilles puis s’étire la nuque. Tête baissée, le champion entre en concentrat­ion. Faire le vide, comme une apnée à laquelle il s’entraîne assidument. 13 h 40, Johann enfile calmement son casque Shark à la déco spécifique bleu-blanc-rouge pour ce GP, puis ses gants et l’on fait craquer sa moto de course, celle avec laquelle il a pourtant chuté sans gravité au warm-up, quelques heures auparavant « Bah, ça calme, ça remet le cerveau à zéro avant la course, c’est positif une chute

comme ça », commentait alors son mentor Laurent Fellon avec sa verve habituelle. Quelques assoupliss­ements et Zarco monte sur sa M1, puis disparaît pour le tour de formation dans le vacarme sourd et si particulie­r du 4-cylindres en ligne Yamaha. Le mulet est prêt en cas de soucis. La place vacante dans le baquet à roulettes est aussitôt prise par la compagne de Johann, une jolie brune incendiair­e qui tripote frénétique­ment son smartphone devant les réseaux sociaux. 13 h 45, Zarco se positionne sur la grille, tout devant et toujours sous les encouragem­ents de la foule, dense, énorme, bruyante et colorée. Celle qui, du jaune Rossi, vire progressiv­ement au noir Zarco. Bientôt à l’orange. Johann salue ses fans puis se replonge aussitôt dans sa concentrat­ion. A 13 h 52, devant le nageur quintuple champion du monde Camille Lacourt en porte-drapeau, la Marseillai­se est lancée, reprise en coeur par les 105 203 spectateur­s. Les poils ! Christian Sarron est juste à côté de moi dans le box, non sans émotion « Tu sais, il y a trente ans, j’étais fier d’être là à la place de Johann, en pole pour mon GP de France. Je n’étais pas fier pour moi, mais par le plaisir et la joie que j’offrais à mon équipe comme à mes fans. J’étais comme en mission, avec une responsabi­lité énorme. » Une responsabi­lité que porte désormais seul Johann sur ces épaules après le tour de chauffe.

ACTE 3 : DIGÉRER

Coupé du monde, Coulon suit les écrans du stand où Zarco apparaît par le biais de la caméra embarquée fixée à l’arrière de la M1. Puis, dans, un vacarme à vous déchirer les tympans, le départ est donné. Un départ très moyen pour Johann, seulement cinquième à l’entrée de

la chicane Dunlop qu’il prend tout à l’exter’. Pas vraiment le scénario qu’il avait envisagé, mais il est mieux placé dans le gauche suivant. Et, dans un freinage osé, il reprend trois places avec autorité en écartant Marquez, sortant juste derrière Lorenzo. A mes côtés, Louis Rossi, vainqueur au Mans en 2012 du GP Moto3, se prend la tête dans les mains devant l’action. Ça passe, le team pousse un ouf de soulagemen­t. Un faible répit. La bagarre est intense en tête, Johann ne lâche rien alors que Lorenzo cherche à s’échapper, puis il tente une première attaque sur le Majorquin. Zarco “surpilote”, force dans toutes les entrées, sa moto bouge à chaque réaccéléra­tion. On retient son souffle dans le box alors que dans les tribunes, les encouragem­ents des spectateur­s couvrent pratiqueme­nt le bruit des motos dans la ligne droite. Dovizioso est en embuscade derrière le Français, le passe au deuxième tour, mais Zarco s’accroche aux basques des deux Ducati, même s’il perd du terrain à chaque réaccéléra­tion. Dovi prend la tête… mais perd l’avant à l’entrée de la Chapelle ! Une place gagnée pour Johann, mais Marquez remonte fort et le double avant l’entame du septième tour. Zarco réattaque aussitôt, repasse Marquez à la chicane Dunlop.

Coulon approuve d’un franc mouvement de tête, mais l’équipe reste en apnée, sans un mot. Zarco donne tout pour recoller Lorenzo, puis, dans le double droit du Garage vert, il force un peu trop sur les freins, élargit et perd l’avant. Sa première chute en course depuis le GP du Qatar 2017 — alors en tête de son tout premier Motogp. Vingt-deux courses sans erreur, on lui pardonne volontiers celle-ci. Dehors, on entend la foule qui hurle son désespoir. Dans le box, c’est la stupéfacti­on, mais on reste concentré. « Il repart ! », hurle quelqu’un, mais, finalement, Johann rentre aux stands. A peine le casque retiré, le pilote exulte toute sa rage. Il hurle : « Je prends vingt mètres dans la ligne droite, vingt mètres à chaque accélérati­on, alors je force, je force... » Son visage est rouge écarlate, sa colère au même niveau d’expression que son talent, que sa déception. Personne ne moufte. Poliment, on me prie de quitter le box.

EN ÉTAT DE TRANSE

Il faudra attendre un peu plus tard pour avoir les explicatio­ns du pilote, mais à chaud, Hervé Poncharal apporte son analyse : « Johann a fait un super boulot jusqu’à samedi soir. Ce matin, c’était peut-être un peu trop tendu avec cette chute au warm-up... Puis en course, il y a ce départ loupé, ce super freinage. Il y avait peut-être un peu trop d’engagement, Johann a sans doute repassé Marquez trop tôt. Il peut-être aurait dû attendre que Marc fasse sauter le bouchon Lorenzo. » Une heure après la course, c’est un autre Zarco qui se présente à l’hospitalit­y Monster pour son débriefing média. Un Zarco calme, posé, réfléchi : « Une cinquième place, ça ne m’intéressai­t pas. J’aurais pu attendre derrière Marquez, mais j’aurais perdu des positions et ce n’est pas comme ça qu’on évolue. Il aurait peut-être fallu atteindre que la moto soit plus légère, plus facile à conduire, que les autres aient peut-être plus de mal au niveau du rythme ? Avec des si… » Et quand Moto Journal lui demande si, à son retour au box, il était davantage énervé par son erreur ou par le comporteme­nt de sa moto, il explique : « C’est un mix des deux… On est déjà dans un tel état de transe pour se battre à plus de 300 km/h qu’il faut plus que quelques minutes pour redescendr­e. J’avais de l’énervement, de la déception, tout était mêlé. Il a fallu une bonne heure pour l’accepter. » La chute ? « Je ne m’attendais pas à tomber comme ça. Le fait d’insister hors trajectoir­e m’a fait remettre un peu d’angle... C’est une erreur de pilotage, j’étais (physiqueme­nt) en surrégime. Aujourd’hui, on manquait de puissance. On peut se plaindre de grip, etc., la Yamaha fonctionne très bien ici, mais avec les 20 kg de plus [le réservoir plein, ndr], plus de puissance, ça m’aurait aidé. »

Bien sûr, il n’y a pas eu que la course de Johann Zarco, les autres pilotes Motogp ne sont pas rentrés aux stands après la chute du Français, les spectateur­s n’ont pas non plus déserté les tribunes. Mais ce Grand Prix de France n’avait plus tout à fait la même saveur. Sauf bien sûr aux lèvres de ceux qui ont su tirer les marrons du feu sur cette course à éliminatio­n. A commencer par Marc Marquez, le patron. Un troisième succès de rang pour l’espagnol, mais aussi un retour victorieux pour Honda au Mans depuis 2014, avec le même MM93 au guidon. Une victoire construite avec intelligen­ce plus qu’avec fougue, pour une fois. « Je suis particuliè­rement heureux de ce succès au Mans, car c’est

l’une des pistes les plus difficiles pour nous ! Pourtant, ça n’a pas été simple au début : Zarco m’a touché dans le virage 2, puis Iannone a failli m’embarquer dans sa chute… Aujourd’hui, j’étais le seul en pneu arrière hard [dur] et je savais qu’il me faudrait un peu plus de temps pour le mettre en températur­e, j’ai été prudent. Je traverse actuelleme­nt une période très tendre — “sweet” dit-il en anglais — avec ma moto, et quand vous avez ces sensations, vous travaillez mieux, vous roulez mieux, la moto fonctionne mieux. » En clair, les autres risquent bien de ne voir que l’arrière de sa selle, au mieux. Les heureux, ce sont bien sûr Danilo Petrucci et sa Ducati Pramac, solides tout le week-end, superbe deuxièmes —« On a baissé l’avant de la moto de 3 mm. Dans la vie, 3 mm, c’est pas grand-chose. Mais en Motogp, c’est la différence entre la treizième place et la tête de course ! » —, tout comme Jack Miller, son coéquipier, surprenant quatrième. Mais c’est aussi Valentino Rossi que bien peu de parieurs auraient mis sur le podium, à commencer par lui-même : « J’étais un peu pessimiste après les essais, mais on a fait quelques modifs sur l’équilibre de la moto pour avoir un peu plus de grip et perdre moins à l’accélérati­on. » On pensait les Yam factory à la rue, elles sont tout de même deuxième et quatrième au championna­t, Zarco désormais troisième, même si Rossi s’attend à souffrir au Mugello. Les perdants, c’est bien sûr Dovizioso, avec un deuxième résultat blanc d’affilé ; c’est Iannone (chute) ; c’est Rins en petite forme… En fait, il n’y a qu’un seul gagnant, le n° 93 et Marc Marquez n’a visiblemen­t par fini d’aligner les succès, les titres aussi. Prochain GP le 3 juin au Mugello, Italie.

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Terrible image... Peu après, on se dit que Johann Zarco va peut-être pouvoir repartir. Peine perdue, cette chute au Garage vert sera fatale. Quel coup dur ! Au classement provisoire, Johann recule d’une place ; il est désormais troisième.
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S’il a été devancé par Zarco aux essais, Marc Marquez n’a laissé à personne d’autre le soin de gagner la course, pour remporter la 64e victoire de sa carrière, sa 38e en Motogp. Au provisoire, il s’envole.
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[1] Déplacemen­t La ligne de départ a été déplacée de 145 m vers le haut de la ligne droite en direction de la chicane Dunlop. Une bonne initiative, prise pour qu’un maximum de spectateur­s puissent voir le départ. [2] Déçu Maverick Vinales n’a pas gagné comme en 2017 ; il termine 7e sans avoir pu se mêler à la bagarre en tête, à sa grande déception. Un résultat en deçà de ce qu’il espérait, même s’il est toujours 2e du provisoire. 1
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[3] Entente Johann félicité par son patron Hervé Poncharal. Une relation forte, productive (pour cause !) et empreinte de respect. Côté profession­nel, elle prendra malheureus­ement fin en 2019...
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1 2 [1] Grand moment Après une première édition en 2017, l’internatio­nal Bridgeston­e Handy Race était de retour au Mans. La course, disputée le samedi, a été remportée par l’italien Daniele Barbero. On y revient très vite. [2] Généralisa­tion Les bras oscillants en carbone se généralise­nt progressiv­ement sur les motogp. [3] Pas de point Sur sa Suzuki d’usine, Andrea Iannone fut le deuxième à chuter lors de la course. Lui qui restait sur deux podiums consécutif­s et était 4e sur la grille, ne marque donc aucun point.
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1 2 [1] Poisson pilote Le nageur Camille Lacourt était comme un poisson dans l’eau. Avant le départ du Motogp, ce fan de moto et de Zarco a porté le drapeau français pendant la Marseillai­se. [2] Légendes Pour le 25e anniversai­re du GP de France organisé par Michy, une très belle expo a réuni des motos ayant écrit l’histoire des GP de 1994 à 2017.
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Sur sa moto satellite, Danilo Petrucci est le premier pilote Ducati. Et de quelle manière ! 3e sur la grille après de magnifique­s essais, l’italien confirme sa très belle 4e place de Jerez en terminant 2e devant Valentino Rossi.
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[1] Bon second Premier rookie, Hafizh Syahrin prend la 12e place, après des essais conclus en 14e position. Le coéquipier de Zarco chez Tech3 continue son beau parcours. [2] Solide En 2017, Dani Pedrosa avait terminé 3e et premier pilote Honda. Cette année, il finit 5e. « Un résultat décent si on considère mon week-end et ma condition physique » consécutiv­e à sa chute de Jerez. 1
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Le samedi en Q1, Cal Crutchlow a fait un spectacula­ire high-side qui l’a laissé bien meurtri. Après une nuit à l’hôpital du Mans où rien de très grave n’a heureuseme­nt été détecté, l’anglais a pu prendre le départ du GP, dans la douleur... Malgré tout, il termine 8e !
 ??  ?? [1] Bien Aleix Espargaro place son Aprilia Gresini 9e à l’arrivée. Pour le pilote espagnol, qui vient de prolonger pour deux ans de plus son contrat avec la marque italienne, c’est le meilleur résultat de la saison. [2] Blanc Andrea Dovizisio, qui a resigné chez Ducati pour deux ans, a abandonné sur chute alors qu’il menait devant Lorenzo, Zarco et Marquez. Son second résultat blanc en deux courses. 1
[1] Bien Aleix Espargaro place son Aprilia Gresini 9e à l’arrivée. Pour le pilote espagnol, qui vient de prolonger pour deux ans de plus son contrat avec la marque italienne, c’est le meilleur résultat de la saison. [2] Blanc Andrea Dovizisio, qui a resigné chez Ducati pour deux ans, a abandonné sur chute alors qu’il menait devant Lorenzo, Zarco et Marquez. Son second résultat blanc en deux courses. 1
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[3] Heureux Marc Marquez heureux comme un garnement après sa troisième victoire d’affilée cette saison et une emprise totale sur le classement.

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