ANNÉES 80 Un âge d’or ?

Malherbe, Carlqvist, Thorpe, Nicoll, Geboers, Jobé, Kinigadner, Vromans, Van der Ven, Lackey… Même si vous n’êtes pas un fan hardcore de motocross, il est probable que vous ayez entendu un jour l’un de ces noms. Et pour cause, on tient là une brochette de superhéros du motocross, l’équivalent des Agostini, Roberts, Spencer, Hailwood, Sheene, Surtees, Doohan – et on en passe – pour la vitesse... A cela près que toutes les personnes précitées ont roulé ensemble dans les années 80, dans la catégorie reine du motocross mondial, les GP 500. A l’orée de la décennie, c’est elles qui concentrent toute l’attention et tous les efforts des constructeurs qui se doivent d’être officiellement présents pour exister. Honda, Kawa, Yamaha, Suzuki, Maïco, KTM, tous alignent des machines officielles et forcément des grands pilotes. L’âge d’or du motocross, selon certains nostalgiques. Plus de quarante ans après cette belle époque, qu’en reste-t-il ? Des images, des magazines, des machines rangées dans des musées, souvent privés, et, forcément, quelques hommes. Mais de moins en moins. Car la liste s’est dernièrement vue amputée de deux grands noms : George Jobé, qui a succombé à une leucémie en 2012, à 51 ans, et Hakan Carlqvist, décédé en juillet dernier à l’âge de 63 ans, vraisemblablement d’une hémorragie cérébrale. Les années passent et les hommes trépassent. Heureusement, il reste quelques souvenirs.