Moto Journal

Toujours du neuf aux coupes Moto Légende

- Texte et photos Thierry Butzbach

C’est un rituel dont on ne se lasse pas. Chaque année, les coupes Moto Légende rassemblen­t plus de mille motos et 30 000 spectateur­s sur le circuit de Dijon-prenois. L’occasion de voir rouler de véritables bijoux que l’on n’admire généraleme­nt que dans les musées.

On a rarement l’occasion de contempler une Scott (l’ancêtre des 2-temps), une MV Agusta 500 de GP du début des années 70 ou encore la Ducati de Mike Hailwood victorieus­e au TT en 1978. Et encore moins d’être bercé par leurs sons rocailleux. Aux coupes Moto Légende, c’est possible. Mieux, toutes ces bécanes d’exception prennent la piste. Et ça fait 25 ans que ça dure… Chaque édition apporte son lot de surprises. Cette année, les stands accueillai­ent une sélection de 25 motos de course prestigieu­ses de l’amicale Spirit of Speed, dont la Yamaha YZR 500 OW86 ex-wayne Rainey, ainsi qu’une exposition d’une vingtaine de Morbidelli qui se sont illustrées en GP de 1969 à 1982. Sans oublier les prestigieu­ses machines du Yamaha Historic Team, la rétrospect­ive complète des Bimota et les “tasses” de GP du Golden 50 cm3 Racing Rider Team. Pas besoin de téléobject­ifs : ces machines qui ont marqué l’histoire sont exposées au public aux côtés de leurs pilotes et mécanicien­s. Même proximité avec les stars, abordables pour le moindre selfie. En plus des pilotes habitués (Freddie Spencer, Steve Baker, Jan de Vries, Paul Smart, etc.), deux nouvelles têtes d’affiche étaient présentes : le Vénézuélie­n Johnny Cecotto, qui fêtait les quarante ans de son titre mondial 750, et l’australien Wayne Gardner, champion du monde 500 en 1987. Rendez-vous des machines d’exception et des champions, les coupes sont également un vaste rassemblem­ent de 120 clubs de motards passionnés qui exposent et partagent leur amour des belles mécaniques. Village, parade, concours, bourse, rallye… : de nombreuses animations ont ponctué l’ensemble du week-end. Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle saga.

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 ??  ?? L’avènement des 2-temps en GP ne fut pas que japonais. En 1973, Ernst Hiller pilotait une König 500 à deux cylindres opposés équipée d’une boîte de Norton Manx. Il finira 9e au classement final.
L’avènement des 2-temps en GP ne fut pas que japonais. En 1973, Ernst Hiller pilotait une König 500 à deux cylindres opposés équipée d’une boîte de Norton Manx. Il finira 9e au classement final.
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En plus des machines de course, la piste du circuit accueille les routières de tout le 20e siècle.
 ??  ?? La Suzuki GSX-R de la paire Samin-gross, victorieus­e du 44e Bol d’or en 1980, était là. Son trophée aussi.
La Suzuki GSX-R de la paire Samin-gross, victorieus­e du 44e Bol d’or en 1980, était là. Son trophée aussi.

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