Les courbes
Les trois paires de courbes superposées représentent la ninet Pure bridée en A2 (en vert), en version débridée (en rouge) et la ninet classique (en bleu). On devine que le bridage est purement électronique par le biais d’une cartographie spécifique à chaque version. BMW n’a en effet pas cherché à compenser la perte de puissance de la Pure à haut régime en la rendant plus coupleuse plus bas dans les tours. Cela aurait requis, par exemple, des arbres à cames et un collecteur d’échappement spécifiques qui n’auraient vraisemblablement pas valu le coût pour BMW (et il faut avouer qu’on ne s’en sent pas frustré). Les courbes de la Pure sont donc simplement dégradées un cran au-dessous de celles de la version classique. Avec un écrêtage entre 6 000 et 7 500 tr/mn pour ne pas dépasser les 95 ch. Pas de complication non plus pour le bridage A2. La ninet Pure donne tout ce qu’elle a jusqu’à 3 000 tr/mn, puis on lui passe la muselière. La plage de régime vraiment utile est donc réduite, mais l’agrément dans cette zone fait qu’on y ressent aucune frustration.