Révolution dans l’air
Revolution Max 1250, c’est le nom de ce tout nouveau moteur développé directement par Harley-davidson, qui s’était déjà penché sur les twins liquides via sa gamme V-rod. L’ouverture des cylindres est de 60 degrés, ce qui permet au bloc de conserver une certaine compacité et de répartir idéalement les masses. Il est intégré en tant qu’élément central du cadre, et participe ainsi à la rigidité du châssis, tout en permettant de gagner un peu de poids. Toujours dans cette quête du moindre gramme, les cache-culbuteurs, les caches d’arbres à cames et le carter principal sont en magnésium. On trouve logiquement une distribution par doubles arbres à cames et 4 soupapes par cylindre, ainsi qu’un calage variable (VVT) qui avance ou retarde le calage de l’arbre à cames d’échappement et d’admission indépendamment sur une plage de 40° de rotation du vilebrequin. Côté vilebrequin, les manetons sont décalés de 30°, ce qui crée un ordre d’allumage de 90° et produit une alimentation régulière, mais aussi une sonorité particulière. Pour un meilleur rendement et une consommation optimale, on trouve aussi deux bougies d’allumage. Harley-davidson précise que tout au long de sa conception, la Pan America a été testée sur plus de 1,6 million de kilomètres. Quand on sait que les premiers protos ont été dévoilés en 2018, on peut dire que les Américains ont pris le temps de bien faire les choses.